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Santé mentale : Pourquoi il est essentiel de garder un œil sur les étudiants ?



Le monde entier a basculé. Ce que nous considérions comme « normal » n’est plus valable et nous essayons tous de nous adapter à la « nouvelle normalité ». Tous ces changements s’accompagnent de stress, d’inquiétudes quant à la façon de faire face aux changements, de craintes et d’appréhensions, de perte de confiance, etc. Tout le monde est affecté de différentes manières, mais les enfants ont plus de difficultés. Ce ne sont pas seulement les changements qui peuvent être stressants, mais la vie d’un étudiant n’est pas aussi facile qu’on pourrait le croire. La pression des pairs, le besoin de faire ses preuves, le fait de ne pas être en deçà des attentes des parents… autant de points de pression qui peuvent conduire à une maladie mentale chez les étudiants.

Nous devons utiliser toutes les ressources disponibles pour sensibiliser les gens aux symptômes et aux signes de la maladie mentale. Environ 7,5 % de la population de notre pays souffre d’un certain type de maladie mentale. Cela justifie une action immédiate pour la prise en charge de ces personnes. Comme nous l’avons vu, le taux de suicide des étudiants a augmenté, alors comment pouvons-nous les aider ? La solution consiste à leur apporter l’aide appropriée. Même quelque chose d’aussi élémentaire que d’écouter leurs problèmes sans les juger peut faire une grande différence dans l’issue de leur avenir.

Voici les éléments auxquels nous devons faire attention, dans nos interactions avec eux.

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La dépression : Les symptômes comprennent généralement une perte d’enthousiasme, un faible niveau d’énergie et un détachement des gens ou des rencontres sociales, le sentiment de ne pas être aimé, une perception négative de l’environnement. Si vous remarquez que votre enfant ou un membre de votre famille présente les symptômes ci-dessus, parlez-lui. Vous pouvez également demander l’aide d’un conseiller professionnel. Il est important qu’ils comprennent qu’ils ne sont pas seuls.

Anxiété : Le sentiment extrême de nervosité, d’inquiétude, de peur, etc. entre dans cette catégorie. Il existe différents types de troubles liés à l’anxiété – par exemple, le trouble d’anxiété généralisée (TAG), le trouble obsessionnel-compulsif (TOC), le trouble panique, le trouble de stress post-traumatique (TSPT), le trouble d’anxiété sociale (TAS). Tous ces troubles doivent être traités immédiatement. Si un élève est anxieux, essayez d’atténuer ses inquiétudes ou ses craintes. Faites-lui participer à des activités qui réduisent le stress. Mais recommandez-lui toujours de consulter un médecin ou informez-le des services proposés par le conseiller de l’école, du collège ou de l’université.

Trouble de l’alimentation : L’anorexie nerveuse est axée sur la minceur. La boulimie consiste à manger massivement, puis à jeûner ou à faire de l’exercice. Le trouble de l’hyperphagie boulimique se traduit par des fringales constantes. Ces trois troubles alimentaires sont les plus courants chez les étudiants. Ces troubles peuvent mettre la vie en danger et doivent être soignés le plus rapidement possible.

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Dépendance : L’abus d’alcool et de drogues – en raison de la pression exercée par les pairs – peut conduire à une dépendance entraînant des effets secondaires tels que le manque d’émotions, une perte de mémoire aiguë et même d’autres troubles. L’alcool et les drogues peuvent être un appel à l’aide. Si vous trouvez que votre enfant a tendance à utiliser fréquemment ces substances pour se distraire du stress, de la tristesse ou des problèmes de la vie, demandez de l’aide. Essayez d’opter pour des centres de désintoxication près de chez vous. Emmenez-le à des réunions de rétablissement.

Le suicide : Toutes les situations ci-dessus peuvent aboutir au suicide. Il est donc important de comprendre que l’aide de professionnels est indispensable dans toutes les situations. Il existe des numéros d’assistance téléphonique pour le suicide dans tout le pays, que l’on peut appeler. Faites un usage optimal des ressources disponibles en matière de traitements psychologiques. Assurez-vous que votre enfant sait qu’il peut venir vous voir en cas de doute ou de discussion sur n’importe quel sujet.

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