De son vrai nom Aka Louise de Marillac, Nayanka Bell est une artiste, chanteuse, auteure, compositrice, styliste et modéliste ivoirienne. Elle a connu autant de succès que de moment éprouvants tout au long de sa carrière mais est restée fidèle à sa patrie. Qui est vraiment cette patriote rare surnommée Nayanka Bell ? Où l’a mené ce patriotisme absolu ? Qu’en est-il de sa vie amoureuse ?

Histoire de Nayanka

De son vrai nom, Aka Louise de Marillac Nayanka Bell, est une artiste ivoirienne née à Agboville d’ethnie Abbey. Son père Aka N’cho est d’ethnie Abbey mélangée d’Agni et sa mère française. Son attachement à la musique lui vient de sa grand-mère qui chantait et jouait du violon traditionnel. Elle se marie en 1991 à Pascal Leibel avec qui elle eu deux enfants. Elle divorce après 25 ans de mariage. Par amour pour sa patrie, amour qui la perdra par la suite, Nayanka fait partie d’une des rares artistes ivoiriennes, qui, malgré l’instabilité de la Côte d’Ivoire, tient à y rester. Dans les années 1980, elle a sorti à la mémoire de son grand frère mort à 24 ans son premier volume IWassado qui a fait un succès incroyable grâce à son contenu.

Son parcours en tant qu’artiste

Sa carrière professionnelle commence en 1981. Elle est nommée choriste dans l’orchestre de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI). Un an plus tard, son interprétation des chansons de Barbra Streisand et de Thelma Houston, la fait connaître au niveau national. Surnommée la « Barbra Streisand d’Afrique » par la presse ivoirienne, Nayanka démarre une carrière en solo. En 1983, elle sort son premier album, Amio, sur lequel figure Iwassado, chanson de sa composition. Cette chanson exprime l’idée que personne ne peut choisir ses parents, et fait référence aussi aux enfants handicapés. Arrangé par Jacob Desvarieux (du groupe Kassav) et Jimmy Hyacinthe, le disque, bien que chanté en anglais, marque la fidélité de Nayanka pour la chanson ivoirienne, qu’elle est la première à avoir popularisée dans toute l’Afrique. En 1984, elle rejoint Paris, où elle produit son deuxième album, arrangé par trois artistes de renom, avec qui elle a commencé à travailler avant la création du groupe Kassav dont il est l’un des membres influents.
Nayanka Bell a toujours promu son identité africaine. Elle tire son inspiration de la musique très métissée de son pays affectif, la Côte d’Ivoire. Ses chansons accompagnés d’instruments traditionnels rappellent son attachement à la culture et aux valeurs africaines. Humaniste et humble ; elle chante pour l’amour, la morale sociale et la sobriété. En témoigne le titre Iwassado qui signifie en langue malinké « contente-toi de ce que tu as ». Ses costumes de scène sont confectionnés par sa mère. Son lien familial avec la musique lui vient de sa grand-mère touareg qui jouait au violon traditionnel.

Récompenses reçues au cours de sa carrière

Nayanka Bell a été consacrée en 1994 la plus belle voix féminine d’Afrique lors de la remise des trophées des Lions d’Or à Paris. Son album Visa a obtenu l‘Africa Music Award de 1994. Louise de Marillac Aka s’est fait connaître en 1980 par la chanson Iwassado. En 1981, elle devient choriste dans l’orchestre de la Radio Télévision ivoirienne (RTI). Deux ans plus tard, en 1983, elle sort son premier album, Amio. Trois autres albums figurent dans sa discographie : If You Came To Go (1984), Chogologo (1985), Visa (1994), Brin de folie (2001). Mais comme tout être humain, Nayanka a aussi connu des moments très sombres et difficiles dans sa vie.

La tragédie dont a été victime Nayanka Bell

L’idée de cette tragédie n’aurait jamais pu traverser l’esprit de quelqu’un lorsqu’on évoquerait le nom d’une star aussi réputée. Condamnée à payer 160 millions, Nayanka dit être prête à faire la prison. L’origine de tout ce raffut n’est nul autre qu’une affaire du litige foncier qui l’oppose depuis plusieurs années à la famille Abéouchi d’Agboville, jusqu’au point où l’artiste ivoirienne était dans un état de dépression inquiétant. Malheureusement pour la partie adverse et heureusement pour sa famille est ses fans, elle se remet peu à peu de cette situation quelque peu effrayante. Lors d’une conférence de presse organisée le 05 octobre dernier à son domicile à Cocody-Riviera, elle a expliqué qu’elle est prête à aller en prison, s’il le faut. Elle dit être victime d’une situation juridique qui la rend malade. Nayanka lance un cri de cœur à l’endroit des autorités de son pays et menace de renvoyer cette histoire à l’international si rien n’est fait. À sa fille aînée du nom de Aya Léibel de dénoncer l’injustice dont ils sont victimes depuis plus de 20 ans.

» Un malheur ne vient jamais seul », dit-on. En Avril 2009, l’artiste chanteuse Nayanka Bell a été victime d’un grave accident de la circulation qui a failli lui coûter la vie. Dix ans après cette période sombre de sa vie, l’auteur de la chanson à succès «IWASSADO» se souvient comme hier de ce drame auquel elle a survécu. Nayanka Bell a eu tous les soucis du monde. En plus de son divorce qu’elle devra assumer, la chanteuse se voit aussi contrainte de payer un préjudice de 40 millions de F Cfa à la justice ivoirienne. Il s’agit bel et bien de divorce, après 25 ans de mariage. Et ce n’est pas parce qu’elle a trouvé un autre amour mais plutôt parce qu’elle ne se sent pas assez soutenue par son époux dans les problèmes qu’elle vit. Même si physiquement Nayanka Bell respire la grande forme, la chanteuse est loin d’être vraiment heureuse tant dans son foyer qu’avec ses affaires. Le sort aura décidé de s’attaquer à l’auteure de la célèbre chanson « Iwassado ». Tout semble s’écrouler autour d’elle.

Comme on le dit si souvent, » l’apparence est trompeuse » , l’illustre , l’unique artiste à la voix d’or, au timbre résonnant, au statut imposant avec un physique intimidant est la même qui est passée par toutes ses situations éprouvantes à cause de l’amour qu’elle a pour sa patrie. Un amour qui la ruina et l’humilia au point de passer par la prison. Dans cette logique ceux qui abandonnent leur pays pour s’installer à l’extérieur n’ont-ils pas raison ?