Les services de police du Portugal ont récemment frappé un coup dur contre le trafic de drogue, avec l’arrestation d’un procureur guinéen à son arrivée à Lisbonne, en provenance de Bissau. Cette arrestation intervient après les accusations de l’eurodéputée Ana Gomes sur l’implication présumée du président Umaru Embalò dans le trafic de drogue en Guinée-Bissau.

Bien que le nom de l’individu ne soit pas précisé par le parquet guinéen, il a été révélé que le magistrat a été appréhendé pour trafic présumé de drogue. Le ministère public a immédiatement convoqué une réunion avec les procureurs généraux adjoints pour informer de la situation, en attendant de plus amples informations sur l’affaire. Si le délit est confirmé, le magistrat sera tenu responsable à la fois sur le plan pénal et disciplinaire.

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Cette affaire, révélée par l’agence de presse portugaise Lusa, soulève des inquiétudes quant à l’intégrité de la justice et à l’application de la loi en Guinée-Bissau. Les autorités guinéennes sont appelées à prendre des mesures décisives pour garantir la transparence et la responsabilité au sein du système judiciaire.

Il est important de noter que cette arrestation fait écho à une affaire antérieure révélée par le site d’information Atlanticactu.com, impliquant le Procureur général et d’autres hauts magistrats dans une affaire de trafic de 10 tonnes de cocaïne débarquée à Bissau. À l’époque, le président Umaru Embalò avait limogé les personnes impliquées.

Ces événements font écho aux accusations antérieures de l’eurodéputée portugaise Ana Gomes contre le président guinéen, également lié au trafic de drogue. Ces allégations soulignent l’importance d’une enquête approfondie et de mesures sérieuses pour garantir la justice et la transparence dans le pays.