L’opposition ivoirienne appelle l’ONU au secours

Les membres de l’opposition ivoirienne se sont réunis ce samedi 10 octobre devant environ 30 000 personnes au stade Félix-Houphouët-Boigny d’Abidjan. Au cours du meeting, elle a sollicité l’aide de l’ONU pour l’organisation d’une élection pacifique.

Les opposants d’Alassane Ouattara se sont réunis autour de l’ancien président Henri Konan Bédié. Au stade Félix-Houphouët-Boigny d’Abidjan pour le grand meeting, ils se sont regroupés en un front uni pour dénoncer la candidature du président Alassane Ouattara. Sur le podium du stade, on peut lire : « Toute l’opposition ivoirienne dit NON, NON, NON ! ».

Henri Konan Bédié, Pascal Affi N’Guessan, Albert Mabri Toikeusse, Marcel Amon Tanoh, Mamadou Koulibaly se sont mis ensemble pour la première fois devant la population ivoirienne. La manifestation a également compté la présence des représentants de l’ancien président Laurent Gbagbo et l’ancien chef rebelle et ex-Premier ministre Guillaume Soro.

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Les propos du président du PDCI Henri Konan Bédié est le message fort qui est ressorti de ce meeting. Alors que le scrutin du 31 octobre s’annonce délicat, l’homme politique de 89 ans, a appelé l’ONU à « se saisir du dossier ivoirien ». Pour lui, la mission de cette organisation internationale dans ce contexte, est de mettre en place « un organe électoral véritablement indépendant et crédible ».

Ce meeting est également une occasion pour Pascal Affi N’Guessan de rappeler le mot d’ordre de « désobéissance civile » lancé par l’opposition. Le leader d’une partie du FPI a également réclamé une « transition politique » en Côte d’Ivoire. A travers ce grand meeting, les opposants ont donc réitéré son engagement pour mettre le président Alassane Ouattara hors de la course à la présidentielle.

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Il faut noter que Henri Konan Bédié et ses pairs qualifient la candidature d’Alassane Ouattara d’illégitime. En effet, la Constitution ivoirienne prévoit un maximum de deux mandats, mais le Conseil constitutionnel a estimé qu’avec la nouvelle Constitution de 2016, le compteur des mandats du président Ouattara reveint à zéro. Cela est le principal objet de cette lutte de l’opposition.