Les sauveteurs n’ont trouvé aucun survivant dans un abri au fond d’une mine de zinc inondée au Burkina Faso, ont annoncé mardi le gouvernement burkinabé et les propriétaires de la mine, laissant huit mineurs disparus potentiellement en vie un mois plus tard.

La mine Perkoa, propriété de la société canadienne Trevali Mining Corp (TV.TO), à environ 120 kilomètres à l’ouest de la capitale Ouagadougou, a été submergée le 16 avril après de fortes pluies inattendues.

Au cours d’une opération de recherche et de sauvetage d’un mois, il y a peu d’espoir que les disparus puissent atteindre l’abri à quelque 570 mètres sous terre, où de la nourriture et de l’eau sont stockées.

« Les équipes de secours ont ouvert la salle du refuge, malheureusement elle est vide », a indiqué le service d’information du gouvernement dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux.

M. Trevalli a déclaré que l’abri était intact et qu’il était maintenant clair qu’aucun des huit travailleurs disparus ne s’y était rendu.

« C’est une nouvelle dévastatrice et nous voudrions exprimer nos plus sincères condoléances aux familles et aux amis de nos collègues en cette période difficile », a déclaré le président et chef de la direction de Trevali, Ricus Grimbeek, dans un communiqué.

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« Nous poursuivrons notre recherche incessante d’emplois et réaffirmons notre volonté de trouver des collègues. »

L’entreprise et le gouvernement ont lancé une enquête sur la cause de l’accident. Le Premier ministre a déclaré le 2 mai que les responsables de la mine avaient été interdits de quitter le pays.

La mine Perkoa consiste en une fosse à ciel ouvert avec des puits et des passages souterrains en dessous. La plupart des travailleurs qui étaient présents lorsque la crue éclair a éclaté ont pu s’échapper, mais les huit disparus se trouvaient à plus de 520 mètres sous terre.

Six des hommes portés disparus sont des ressortissants du Burkina Faso, un de Tanzanie et un de Zambie.

Crédit image : Africa News