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Affaire de terrorisme : Patrice Talon accuse indirectement le Togo



Patrice Talon accuse indirectement le Togo. Accusée de financement du terrorisme, Reckya Madougou, la candidate recalée à la présidentielle du 11 avril au Bénin est toujours en détention. A  en croire Patrice Talon, elle a été financée par des chefs d’Etats voisins.

« Il y avait de l’argent qui venait de pays voisins.  Une dame débarque, n’est pas membre du parti, avec des valises d’argent, avec des sponsors, des chefs d’Etats de pays voisins, avec des opérateurs économiques », a déclaré Patrice Talon à propos de Reckya Madougou.

C’est en  répondant aux questions de Christophe Boisbouvier de RFI et de Marc Perelman de France 24 ce vendredi 30 avril 2021, que le chef d’état l’a fait savoir.

Sachant bien que Reckya Madougou est la conseillère du président du Togo, le journaliste a insisté que Talon donne de noms, mais ce dernier a refusé car : « il ne serait pas bien que je cite des noms », dit-il.

Suivez quelques extraits  de l’entretien sous cet angle

RFI : Elle a été arrêtée le 3 mars, elle est poursuivie pour « financement du terrorisme ». Donc c’est un terme grave, est-ce que ça veut dire qu’elle a fomenté des attentats au Bénin ? C’est quand même une accusation extrêmement grave, extrêmement rare, les mots comptent…

Patrice Talon : On y vient… Ces personnes débarquent et veulent être candidats au titre des Démocrates. Ces gens-là ont dit, après que le dossier ait été constaté non-conforme, que l’élection n’aura pas lieu sans eux, qu’ils empêcheront par tous les moyens, ils l’ont dit publiquement, dans des conférences de presse, qu’ils l’aient dit, ce n’est pas grave, qu’ils aient agi pour, là ça devient sérieux. Alors quand des manifestations avec violence ont lieu, quand on demande à des gens de procéder à des assassinats aveugles pour que le pays s’enflamme, pour qu’on observe ce qui s’est passé au Burkina, au Mali, un peu partout, parce que comme il y a des insurrections qui ont eu lieu en Afrique et que ces insurrections ont parfois amené des régimes à être balayés, c’est le cas du Mali, il a été cité, le cas du Burkina a été cité, il faut que le Bénin s’enflamme, il faut qu’il y ait de l’insurrection et s’il y a des morts un peu partout, le pays s’enflamme, des violences partout, le pays va s’enflammer, il y aura une insurrection et le président du régime en place va devoir tomber, il y aura assise nationale, il y aura réconciliation, il y aura tout ce qu’on veut, donc pour leur fin politique, ils ont planifié, recruté des gens et mandaté des jeunes, des badauds, pour brûler le pays et surtout pour tuer ou faire des assassinats aveugles.

Lire aussi : Élection au Bénin: “il n’y a pas eu de tirs sur les manifestants”, Patrice Talon

Vous avez des preuves de ça ?

Mais s’ils ont été interpellés, c’est parce qu’il y a des preuves devant la justice.

Monsieur le président, vous avez tout à l’heure au détour d’une phrase, dit quelque chose que votre ministre de la Justice avait aussi dit. Il avait affirmé à la suite des déclarations de ce juge, qu’il y avait de l’argent qui venait de pays voisins, vous l’avez déclaré à propos de Reckya Madougou, on va appeler un chat un chat, elle était connue comme conseillère du président du Togo par exemple, est-ce que vous voulez dire par là que son action violente telle que vous la décrivez, a été financée par des chefs d’Etats voisins, et par exemple le chef d’État du Togo ?

Vous convenez bien avec moi, qu’il ne serait pas bien que je cite des noms.

Mais vous avez parlé de chefs d’État tout à l’heure…

Cela suffit. Des hommes d’affaires, des autorités, des hommes d’États des pays voisins, et je sais de quoi je parle…

Attendez parce que c’est quand même très important. Vous dites que des chefs d’État de pays voisins ont participé à une opération de déstabilisation du Bénin ?

Ça c’est vous qui le dites, moi je n’ai pas dit ça. Est-ce que quand des autorités étrangères, même des chefs d’État appuient un candidat, financent même éventuellement un candidat, est-ce que leur implication va jusqu’aux actes criminels que ceux-ci pourraient commettre ? C’est deux choses différentes.

Elle était financée par des chefs d’État ?

Si vous soutenez un candidat politique qui pour vous peut-être peut faire une affaire quelque part, et que cette personne dérape, et va commettre des crimes, est-ce que vous êtes responsable ? Donc moi je n’ai pas de preuve que ceux qui ont soutenu Reckya Madougou l’ont mandatée à ce point.

Qui l’a soutenu ? 

Est-ce que c’est de mon rôle, de ma fonction de vous donner des noms ?

Mais des chefs d’État, on est bien d’accord ?

Je l’ai dit, il n’est pas nécessaire de le répéter, vous comprenez ce qu’on voulait dire. Ce n’est pas un secret.

Lire aussi : Voici ce qu’il faut retenir de l’intervention de Patrice Talon sur RFI

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