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Guinée : un opposant appelle l’Union Européenne à sanctionner Alpha Condé



Les Guinéens de la diaspora continuent de mener la lutte pour obtenir la libération des opposants au 3e mandat d’Alpha Condé. Ce jeudi 29 février dernier, lors d’une visioconférence, le porte-parole du Collectif pour la transition en Guinée, Ibrahim Sorel Keita, a fait appel à l’Union européenne pour se pencher sur le cas du président guinéen.

 

Ces guinéens vivant à l’étranger veulent que l’Union européenne mette la pression sur le pouvoir d’Alpha Condé afin d’obtenir la libération des opposants incarcérés en prison depuis des mois. Ibrahim Sorel Keita, le porte-parole du Collectif pour la transition en Guinée, a donné à l’UE les raisons de sa requête.

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« Ce régime est responsable de la mort de quatre détenus politiques. C’est quelque chose de grave qui nécessite que des sanctions soient prises. Nous nous battons pour que ces sanctions soient prises. Mais de toutes les façons, ces personnes doivent savoir qu’elles seront jugées, non pas que par l’histoire, mais par les guinéens », a  indiqué Ibrahim Sorel Keita.

 

Il a salué le « travail remarquable de plaidoirie et d’interpellation » que font Amnesty International et la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH). L’opposant d’Alpha Condé a également souligné que « l’Union européenne fait de son mieux ». Cependant, il fait remarquer que les Guinéens ont besoin d’encore plus d’attention.

 

« Les Guinéens vivent dans un sentiment de total lâchage, d’abandon incontestable, de solitude profonde de la part des grandes organisations internationales (…) On a le sentiment que ce peuple est livré à sa détresse profonde, de manière totalement solitaire. C’est inadmissible quand on sait qu’il existe des moyens d’action et de pression », a-t-il poursuivi.

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Ibrahim Sorel Keita a rappelé : « On peut arriver à travers l’accord de Cotonou, signé entre l’Union européenne et des Etats dont la Guinée, qui intègre une certaine conditionnalité et des moyens d’interventions, de sanctions pour les aides, un moyen de levier pour des actions. Il y a des moyens de sanctions qui sont possibles ». Etant donné que la Guinée Bissau a été sanctionnée en 2011 sur cette base, il propose à l’UE de ne pas épargner Alpha Condé.

 

« Il faut sanctionner, n’ayez pas de crainte. On entend souvent les gens dire qu’au niveau économique, ça va nuire la population. Non ça ne va pas nuire la population. Cette aide est détournée, elle ne sert pas la population (…). Aujourd’hui, il ne faut pas prendre comme prétexte l’intérêt des populations pour s’engager vers les sanctions », a-t-il déclaré. Pour lui, cette sanction est une manière de prouver au régime d’Alpha Condé « qu’il ne peut pas continuer de violer délibérément les droits de l’homme, de faire en sorte que des jeunes meurent dans des manifestations ».

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