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Loi sur la « congolité » en RDC, Félix Tshisekedi cherche-t-il à écarter Moïse Katumbi ?



L’actualité politique en RDC est assez pimentée, ces derniers jours. Et pour cause ! La loi sur la « congolité » proposée par l’ancien candidat à l’élection présidentielle, Noël Tshiani, et portée par le député national, Nsingi Pululu, est, depuis jeudi, déposée à la chambre basse du Parlement. Et dans la classe politique, on observe une levée de boucliers, y compris dans la grande famille “Union sacrée de la nation”.

Le jeudi 8 juillet 2021, le débat qui agitait le paysage politique congolais, depuis quelques semaines, autour de la question de la « congolité » est entré dans une nouvelle dimension, avec le dépôt de la proposition de loi à la chambre basse du Parlement. Proposée par le candidat malheureux à l’élection présidentielle de 2018, Noël Tshiani, et portée au Parlement par le député Nsingi Pululu, ancien du FCC aujourd’hui acquis à la cause de l’Union sacrée, la loi sur la « congolité » stipule que seuls les Congolais de père et de mère peuvent briguer la magistrature suprême, occuper des postes stratégiques comme ceux de Premier ministre, président de la chambre basse du Parlement ou du Sénat, etc.

Pour le député Nsingi Pululu, cette loi se justifie fort bien. « Il est nécessaire de revenir aux dispositions de la loi de 1981 et la loi électorale de 1984, à son article 7 qui stipule que ne peut être président de la République du Zaïre que celui qui est né de père et de mère zaïrois. C’est là une réponse à la loi de 1972 et l’accord de Lusaka de 1999 », a-t-il déclaré.

Le parti de Moïse Katumbi dénonce et accuse

Le parti de Katumbi, Ensemble pour la République, sentant son leader visé, n’a même pas attendu l’examen de la loi avant de brandir des menaces. Pour les Katumbistes, aucun doute : c’est le Président Félix Tshisekedi lui-même qui tire les ficelles de cette loi.
Se prononçant sur le sujet, Olivier Kamitatu, directeur de Cabinet de Moïse Katumbi s’est montré très remonté contre la loi. « Une telle proposition n’a jamais été à l’ordre du jour de l’Union sacrée. À l’évidence, c’est une manœuvre de ceux qui veulent garder le pouvoir. Si on annonce une candidature à une élection deux ans et demi avant l’échéance, et que l’on commence déjà à envisager l’élimination des candidats, c’est un problème », a-t-il déclaré, vendredi.

« Pour nous, la suite est claire (…) Nous risquons de franchir la ligne rouge. La mise à l’ordre du jour de l’Assemblée d’une telle proposition constituerait un point de non-retour (…) Soit cette proposition est retirée, soit nous nous retirerons de l’Union sacrée », a-t-il ajouté, tout en précisant : « Il ne s’agit pas uniquement de la position de Moïse Katumbi. Ce dont il s’agit, c’est de maintenir les acquis qui sont dans la Constitution ».

Même son de cloche chez Juvénal Munubo, un élu UNC de l’Union sacrée : « Il y a des acteurs politiques qui cherchent à attirer l’attention du président de la République, car on sait que le pouvoir a toujours une tentation en Afrique, celle de se maintenir le plus longtemps possible, et certains pensent que c’est une façon d’aider le chef de l’État à rester le plus longtemps au pouvoir, explique-t-il. Je crois que le président de la République n’oublie pas que la meilleure façon de rester longtemps au pouvoir, c’est de répondre aux besoins de la population ».

La réponse du berger à la bergère

Du côté des pro-Tshisekedi, on se défend, on dément toute implication du président de la République dans cette loi. On n’hésite même pas à agonir vertement les vis-à-vis. Morceaux choisis : « Une grosse gueule, inutilement émotionnel. À savoir que le Président Félix Tshisekedi n’a rien contre son frère Moïse Katumbi que le looser Olivier Kamitatu prétend plus aimer. S’il y a quelqu’un qui ne sait pas aimer ses partenaires et respecter ses engagements politiques, c’est bien lui », lit-on sur le compte Twitter du député UDPS, Peter Kazadi.

Gaël Bussa, un autre élu de l’Union sacrée, se fend également d’un post sur son compte Twitter : « Les gens peuvent crier comme ils veulent, Noël Tshiani n’a pas tort. Le président de la République doit être un fils ou une fille de ses pères. Nous soutenons la double nationalité mais à ce niveau de POSTES DE RESPONSABILITÉS, il nous faut nos propres lois. Rendez-vous à la PAJ ».

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