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Décès de Magufuli et Déby, maladie de Buhari, Ouattara et Condé : la fin d’un cycle ?



Comme un nouveau cycle sur le continent africain, avec la mort récente de deux chefs d’Etat en exercice, John Magufuli de la Tanzanie et Idriss Déby du Tchad notamment, sans compter que d’autres dirigeants, très malades, à l’image d’Alassane Ouattara de la Côte d’Ivoire ou Muhammadu Buhari du Nigeria, qui semblent plus proches de la mort que de la vie, s’ils ne sont pas tout simplement atteint de… vieillesse.

Tel un vent nouveau qui souffle sur le continent africain, au vu de l’actualité. Les faits les plus marquants, pour ne pas dire les plus inhabituels, restent le décès de chefs d’Etat en exercice. Surtout après la mort tragique du dirigeant tanzanien, John Magufuli, des suites de maladie, notamment des « problèmes cardiaques ». Arrivé au pouvoir en 2015, il avait été réélu en 2020, avant que la mort ne l’arrache à son peuple, le mercredi 17 mars 2020. Un décès qui a ému le continent noir, qui n’est pas habitué à un tel scénario.

Alors que les larmes des populations africaines ne sont pas encore séchées, suite au décès du Président tanzanien, voilà qu’un autre chef d’Etat meurt. Il s’agit du dirigeant tchadien, Idriss Déby Itno, emporté par des blessures au cours de combats contre des rebelles. Le 19 avril 2021, à peine un mois après le décès de John Magufuli. Un chef d’Etat, très actif dans la lutte contre le terrorisme au Sahel, vient ainsi d’être tué, alors qu’il était encore au pouvoir et venait, d’ailleurs, tout juste d’être réélu pour un 6ème mandat.

Si pour ces deux chefs d’Etat susnommés, rien ne prédisait leur mort, étant âgés d’une soixante d’années, l’inquiétude est permise pour d’autres dirigeants du continent encore en exercice. Qui, du fait de leur état de santé, qui d’autre, en raison de problèmes sanitaires combinés à un âge très avancé. Dans ce lot, on peut déjà nommer le dirigeant nigérien dont les va-et-vient incessants entre son pays et l’Europe, pour des raisons de santé, ont fait l’objet de colère et de manifestations au Nigeria.

En Guinée et en Côte d’Ivoire voisines, les Présidents Alpha Condé et Alassane Ouattara, nouvellement réélus pour un troisième mandat, après avoir tous deux fait sauter les verrous de la Constitution, sont annoncés malades, sans précisions sur ce dont ils souffriraient. Alassane Ouattara croule sur 79 printemps, tandis qu’Alpha Condé, lui, a assisté à 83 hivernages. Quant au doyen Paul Biya du Cameroun, avec ses 88 ans, unique Président camerounais connu par les jeunes de moins de 40 ans, lui seul sait pourquoi il ne fait quasiment plus d’apparitions publiques.

Des ennuis de santé chez Paul Biya ? Rien n’est moins sûr. Mais en Afrique, on a l’habitude de dire que « rien que la vieillesse est une maladie ». Il se trouve que tous ces Présidents cités sont vieux. Bien évidemment, donc malades et pourraient casser leur pipe d’un moment à un autre. Comme d’ailleurs toute personne, jeune ou même en bonne santé. Pourvu que cela ne soit pas le père de toute une nation. Une chose est toutefois sûre, l’Afrique va en enterrer encore des Présidents en exercice, au cours de ce qu’il conviendra d’appeler « un nouveau cycle ».

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