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Le Parlement éthiopien lève l’immunité d’un député d’opposition



Les parlementaires éthiopiens ont décidé jeudi de lever l’immunité parlementaire d’un député de l’opposition, Christian Tadele, du Mouvement national Amhara (NaMA). Cette décision survient après sept mois de détention et des accusations de liens avec un « groupe armé » opérant dans la région de l’Amhara, une zone marquée par les affrontements entre milices locales et forces fédérales.

Christian Tadele avait été arrêté en août dernier, peu après l’instauration de l’état d’urgence en Amhara, une région où la communauté Amhara est fortement représentée. L’arrestation de Tadele avait été dénoncée par l’EHRC, l’institution publique de surveillance des droits humains, qui avait également signalé des arrestations massives de membres de la communauté Amhara.

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L’agence de presse officielle ENA a rapporté que la Chambre des représentants du Peuple avait levé l’immunité de Christian Tadele lors d’un vote, sans fournir d’autres détails. La levée de son immunité a été largement soutenue par les députés, selon le média Fana BC, lié au Parti de la prospérité du Premier ministre Abiy Ahmed, majoritaire au Parlement.

Le ministre de la Justice, Gedion Timotheos, aurait demandé la levée de l’immunité de Tadele, l’accusant de donner des instructions à un groupe rebelle de l’État régional de l’Amhara en vue de renverser le gouvernement par la force.

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Cette décision intervient après l’arrestation en février d’un autre député du NaMA, Desalegn Chanie, alors que le parti comptait initialement cinq députés.

L’état d’urgence, récemment prolongé en Amhara, n’a pas réussi à réprimer la rébellion des Fano, des milices populaires Amhara « d’autodéfense », et à rétablir l’ordre dans la région. Human Rights Watch a dénoncé cette « répression croissante » des opinions divergentes en Éthiopie et l’intolérance grandissante du gouvernement à la critique pacifique.

 

 

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