L’arrivée de ChatGPT fin 2022 a créé la surprise, mais son succès n’a pas été sans embûches. Les utilisateurs ont en effet bien accueilli le chatbot, mais sa conception a révélé diverses problématiques dont celle concernant les droits d’auteur. OpenAI espère toutefois avoir trouvé la solution qui lui évitera des procès à l’avenir.

Le succès de ChatGPT n’a pas fait que des heureux et dans le camp des mécontents se trouvent les auteurs et les éditeurs d’actualité. Ces derniers mois, de nombreux auteurs célèbres se sont ainsi ligués contre la maison mère du chatbot et des actions en justice ont même été lancées. Plus récemment, le célèbre journal The New York Times s’est rangé du même côté en déposant une autre plainte contre OpenAI.

Ces entités reprochent à l’entreprise d’avoir entraîné son chatbot sur des données obtenues sans consentement. Rappelez-vous, le robot lui-même aime affirmer qu’il a été entraîné sur un corpus de données obtenues sur le web. Le procédé semble donc illégal aux yeux des plaignants qui réclament aujourd’hui des dommages et des procès s’ouvriront probablement à moins que des accords soient trouvés avant.

Cette fronde aurait donc inspiré à OpenAI de prendre des précautions, car le chatbot a besoin de se former constamment afin de maintenir ses performances. Selon, The Information l’entreprise aurait contacté les éditeurs principaux dont les articles et autres contenus sont susceptibles d’être utilisés pour entraîner le robot. OpenAI proposerait ainsi des accords financiers à ces éditeurs afin d’utiliser plus librement le contenu disponible sur leurs sites pour mettre le chatbot à jour.

Mais même si cette démarche part d’une bonne volonté, l’entreprise dirigée par Sam Altman proposerait seulement entre 1 et 5 millions de dollars aux éditeurs. OpenAI sera toutefois obligé d’en proposer plus, car Apple qui travaille actuellement sur son chatbot proposerait des montants largement supérieurs. La firme de Cupertino mettrait au minimum 50 Millions de dollars sur la table pour chacun des éditeurs dont le contenu sera exploité.

Finalement, le boom de l’IA générative pourrait devenir une véritable mine d’or pour les journaux en ligne et pour les auteurs dont le travail contribue à améliorer cette technologie.