Guillaume Soro a toujours à dire malgré les résultats de la présidentielle en Côte d’Ivoire. D’ailleurs il ne reconnaît ni l’élection ni le président élu Alassane Ouattara, son ancien patron et mentor. Pour lui, M. Ouattara est un ancien président. Et ce en dépit de la présidentielle du 31 octobre qui ne devrait pas avoir lieu d’après l’ancien premier ministre Guillaume Soro.

Au passage, il a toujours accusé Alassane Ouattara d’être la cause de l’actuel malheur du pays. Autrement dit, Alassane Ouattara est la seule personne qui a créé les violences enregistrées ces derniers mois. En réalité, plus de 80 personnes sont mortes pendant que les blessés se comptent par centaines, les dégâts matériels se chiffrent à plusieurs milliards de FCFA. Des centaines d’autres personnes sont interpellées et selon le cas, jugées, emprisonnées…

Guillaume Soro estime que 100 personnes sont mortes. D’après ses explications, il est de bon ton que le respect des lois soit une réalité commune en Côte d’Ivoire. La crise sociopolitique a réellement commencé après l’annonce du troisième mandat de M. Ouattara. Or, la Constitution n’autorise que deux. Tout le reste n’est qu’interpreration.

Réagissant à un tweet de Frédérique Dumas, Députée de la 13ème circonscription du 92 #Libertés&Territoires, Guillaume Soro a bien voulu conseillé la parlementaire. « Chère collègue @DumasFrederique, ne faites pas attention aux endoctrinés qui ne manqueront pas de défendre L’INDÉFENDABLE. L’Afrique libre apprécie vos prises de position », écrit-il.

L’ancien Président de l’Assemblée nationale ivoirienne a poursuivi en ces termes : « J’insiste pour dire que nous réclamons la démocratie parce qu’elle est l’antidote à la violence et à l’instabilité. »

Guillaume Soro ne serait-il pas finalement devenu inaudible après le 31 octobre dernier ?