Selon des informations exclusives du quotidien L’Inter, les tensions entre Guillaume Soro, ancien Président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire actuellement en exil, et les autorités ivoiriennes semblent s’atténuer. Des discussions sont en cours pour évaluer les conditions de son retour dans le pays, où il a exercé en tant que Premier ministre de 2011 à 2012.

Actuellement en exil, Guillaume Soro a été condamné à la prison à perpétuité par la justice ivoirienne en juin 2021, lors d’un procès par contumace. Lui et dix-neuf de ses proches ont également été condamnés, et son mouvement politique, Générations et peuples solidaires (Gps), a été dissous.

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Les détails du retour de Guillaume Soro font l’objet d’examens attentifs par le président Alassane Ouattara, et des discussions sont en cours pour clarifier les conditions de cette éventuelle réconciliation. Une source proche de l’ex-député de Ferké confirme que des « discussions ont lieu », mais du côté du pouvoir, la prudence est de mise.

Une source proche du régime déclare : « Il est difficile de confirmer si des discussions sont en cours. Ce qui est certain, c’est que tout Ivoirien n’est pas contraint à l’exil, et ceux qui souhaitent revenir sont libres de le faire. »

Cette possible détente intervient après environ cinq ans d’exil, pendant lesquels Guillaume Soro a annoncé sa décision de revenir en Côte d’Ivoire, qualifiant le pays de sa « terre ancestrale et natale d’Afrique ». L’évolution de cette situation sera suivie de près, car elle pourrait marquer un tournant dans les relations entre Guillaume Soro et le pouvoir ivoirien.