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Alassane Ouattara, candidat à un troisième mandat en Côte d’Ivoire : « Je me présente contre ma volonté, ce n’est pas un plaisir »



Le chef de l’Etat, 78 ans, est au pouvoir depuis 2010. L’élection prévue le 31 octobre est contestée, et des violences ont éclaté dans plusieurs localités du pays.

 

Président de la Côte d’Ivoire depuis 2010, Alassane Ouattara, 78 ans, est candidat à un troisième mandat fortement contesté par l’opposition qui l’estime contraire à la Constitution et appelle à la « désobéissance civile » pour empêcher notamment la tenue du scrutin.

Alors que l’élection est prévue le 31 octobre, des violences ont éclaté dans plusieurs localités du pays, provoquant la mort d’une trentaine de personnes depuis le mois d’août. Pour le chef de l’Etat ivoirien, qui est revenu sur l’annonce de son retrait après la mort en juillet de son premier ministre et successeur désigné, Amadou Gon Coulibaly, il n’y a cependant aucune raison de reporter le vote ou de retirer sa candidature. Entretien.

Des violences meurtrières sont survenues ces derniers jours en différents points du pays. Votre décision de briguer un troisième mandat n’a-t-elle pas mis le feu aux poudres ?

J’en suis désolé, mais l’opposition provoque des violences car elle n’a pas d’arguments. La Constitution ne m’interdit pas d’être candidat. Ma candidature est une candidature d’urgence face à un cas de force majeure suite au décès d’Amadou Gon Coulibaly.

Mon parti me l’a demandé et comme il est majoritaire à l’Assemblée, au Sénat et dans les mairies, cela signifie que la majorité des Ivoiriens m’a demandé d’être candidat.

Je me présente contre ma volonté, ce n’est pas un plaisir. Je me fais insulter alors que je serais parti auréolé aussi bien en Afrique que sur la scène internationale. Je tiens à mon aura mais voulez-vous que j’abandonne mon pays à ces ivoiritaires [sorte de préférence nationale], ces gens qui ont dilapidé les ressources de la Côte d’Ivoire pendant des décennies ? J’avais une obligation citoyenne et personnelle d’être candidat.

Après le décès en juillet d’Amadou Gon Coulibaly, n’aurait-il pas été préférable d’organiser des primaires au sein de votre parti plutôt que de revenir sur l’annonce de votre retrait ?

Mon parti aurait éclaté entre ses différentes tendances et Henri Konan Bédié serait sorti président. Cela, je ne peux pas l’accepter. Le choix était entre mon aura personnelle et mon pays, j’ai choisi la stabilité de mon pays et de transférer le pouvoir à la nouvelle génération qui m’entoure.

Vous dites que votre candidature est un sacrifice mais vous n’avez jamais fermé les portes de celle-ci, en retirant notamment la limite d’âge dans la Constitution.

Nous avons eu en 2003 un accord à Marcoussis qui a permis de supprimer des dispositions qui empêchait ceux qui ne sont pas de père et de mère ivoiriens d’être candidat, ce qui n’est pas mon cas même si certains ont prétendu le contraire.

 

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