Une femme de 59 ans a été publiquement fouettée pour avoir eu des relations sexuelles avec un homme de 18 ans au siège de la paroisse de Bweera, en Ouganda.

Dame Kedesi Katsigaire, une habitante du village de Nyambirizi, a déjà été accusée d’être une délinquante sexuelle.

La résidente du domicile de Mme Katsigaire qui aurait eu des relations sexuelles avec Godfrey Musyotoore a été arrêtée mardi dernier.

Depuis un certain temps, des femmes de la région soupçonnent Mme Katsigaire d’abuser sexuellement de leurs enfants.

« Le comportement douteux de Mme Katsigaire envers ces personnes âgées ne nous dérangerait pas. Mais quand on regarde l’écart [d’âge] entre les deux, ce n’est pas normal », a déclaré Jacenta Kamashengyero, assistante sociale à la paroisse de Bwera.

« Nous avons dû entrer parce que cela dégradait notre dignité de femmes. Lorsque nous sommes entrées dans la maison du suspect, nous avons trouvé deux personnes allongées nues sur le lit et elles ont commencé à demander pardon… Nous avons décidé de les emmener là où nous avons trouvé l’ensemble Une paroisse où toute la communauté se rassemble », a-t-il déclaré. – elle a ajouté.

Le conseil du village, dirigé par le président M. Nathan Bigirwa, a donné à M. Musyotoore un avertissement sévère et quatre coups de fouet. Le conseil a également ordonné 10 coups de canne pour Mme Katsigaire.

« Quand nous avons arrêté ces deux-là, nous avons examiné toutes les options. Travail communautaire et bastonnade. Mme Katsigaire a choisi la bastonnade et nous avons décidé de lui infliger 10 coups de fouet en guise d’avertissement aux autres femmes [plus âgées] », a déclaré M. Bigirwa.

Le président du comté de Kyeizoba, M. Victor Taremwa, a déclaré avoir été informé de l’incident par les conseillers. Il a défendu les châtiments imposés, affirmant qu’ils étaient nécessaires pour inculquer la dignité et la bonne conduite à notre peuple.

Mme Faith Amanya Batega, agente de probation et d’aide sociale du district de Bushenyi, a déclaré que c’était « une responsabilité sociale de nous tous » de traiter les problèmes liés à « la violence contre les enfants et les jeunes ».

Le même message a été exprimé par M. Willy Bataringaya, chef de l’exécutif du district de Bu Shanyi.

« Quand vous regardez cela, c’est plus une question morale qu’une question juridique … mais les gens ne devraient pas se faire justice eux-mêmes. Mme Katsigaire aurait disparu du village en raison de la discipline publique.