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Bénin : Sébastien Ajavon compte se présenter à la présidentielle



L’opposant béninois Sébastien Ajavon ne sera pas spectateur lors de la présidentielle. Selon Jeune Afrique, l’homme d’affaires compte faire face au président Patrice Talon lors du scrutin d’avril 2021. Pourtant, l’homme d’affaires est dans la ligne de mire de la justice béninoise.

Si Patrice Talon n’a pas encore confirmé sa participation à la joute électorale, son potentiel adversaire Sébastien Ajavon exprime sa certitude quant à l’accomplissement de la volonté de prendre place à la présidence. Selon le média Jeune Afrique, l’homme d’affaires en dépit de ses embrouilles avec la Cour de Repression des Infractions Economiques et du Terrorisme (CRIET). Selon toujours le média panafricain, l’opposant aurait dévoilé son projet aux cadres de son parti, l’Union Sociale Libérale (USL),

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Il avait déjà annoncé sa volonté de participer à la présidentielle a l’orée de la nouvelle année. En effet, dans une déclaration publiée le 31 décembre sur sa page Facebook, le réfugié politique avait déjà annoncé d’une manière ramassée sa candidature qui, pour le moment, pose problème en raison de son bras de fer avec la CRIET qui veut lui mettre la main dessus. Sébastien Ajavon a été condamné en octobre 2018 à 20 ans de prison par contumace. Il est accusé de « trafic de drogue ».

Après obtention de statut de réfugié politique en France en avril 2019, l’homme d’affaires a poursuivi sa lutte contre la CRIET avec l’appui de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP). Selon lui, cette institution aurait rendu infirmée la décision de la Cour de Repression des Infractions Economiques et du Terrorisme. Effectivement, en mars 2019, La CADHP avait ordonné l’annulation de la condamnation d’Ajavon. Elle a ensuite condamné l’État béninois à verser 36 milliards de F CFA à Sébastien Ajavon après avoir constaté que son ordre n’avait pas été pris en compte.

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Sébastien Ajavon a, par ailleurs, donné pour consigne à plusieurs des cadres de l’USL de reprendre contact avec les militants. L’objectif, c’est de leur dire de « se tenir prêts ».

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