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Près de 500 fonctionnaires extirpés du fichier solde de l’État camerounais



« Nonobstant de nombreux communiqués et mises en demeure du ministre des Finances et du ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative, à l’adresse des mis en cause, seuls 601 personnels sur les 8 766 concernés ont daigné déférer aux convocations du conseil permanent de discipline de la Fonction publique. Au terme de leur audition, 177 mis en cause ont été réhabilités au travers des reprises en solde simples, ou assorties d’avertissement, blâme, abaissement d’échelon, etc. ». C’est qu’on peut retenir d’une série d’arrêtés portant licenciement et révocation d’agents publics, signée le 21 mai dernier par Joseph Lé, ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative (Minfopra).

En effet, des fonctionnaires et agents de l’Etat relevant du Code du travail, au total 493, viennent d’être licenciés et révoqués d’office par le ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative (Minfopra), . La mesure est matérialisée par cinq arrêtés signés le 21 mai dernier, qui indiquent clairement les noms, les postes et les matricules des concernés. Cette vague de personnels révoqués et licenciés touche plusieurs secteurs d’activités. Parmi eux, des contrôleurs des prix poids et mesures, des instituteurs contractuels, des cadres contractuels d’administration, des informaticiens contractuels, des agents contractuels d’administration, des infirmiers diplômés d’Etat contractuels, des cadres en génie informatique contractuels, …

Le Minfopra relève que cette opération d’assainissement s’inscrit en droite ligne des hautes directives du président de la République qui, dans sa circulaire du 20 juin 2017, instruisait un comptage des agents publics au cours de l’exercice 2018. Directives implémentées sous l’autorité du Premier ministre, chef du gouvernement et relatives à la lutte contre l’absentéisme chronique des agents publics. Le but étant de rationaliser la masse salariale qui tourne actuellement autour de 1000 milliards de Francs, sans précision sur le nombre exact de fonctionnaires.

« Lorsque j’ai appris le nombre de personnes traquées, au cours de cette opération, qui n’est malheureusement pas la première du genre, je me suis posé mille et une questions. A quoi servent donc les services des Ressources humaines ? Depuis tant d’années que ces « faux » fonctionnaires émergeaient, que faisaient les responsables de ces différentes structures ? Bien qu’eux-mêmes passent 8 heures de travail et non 8 heures au travail. Pouvez-vous me convaincre qu’un responsable ne maîtrise pas son effectif ? N’est-ce pas avec leur complicité ? », déclare une étudiante.

Cette opération, qui rentre dans le cadre de l’assainissement du fichier solde de l’État, apprend-on officiellement, a permis de recouvrer, en 2020, une enveloppe de 12 milliards de FCFA de salaires et pensions virés dans les comptes des personnes décédées.

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