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Omar el-Béchir condamné à deux ans de résidence surveillée



L’ancien président du Soudan Omar el-Béchir a été condamné samedi par un tribunal de Khartoum à deux ans en “résidence surveillée” pour corruption, quelques mois après avoir avoir été destitué par l’armée sous pression de la rue.

Déchu par l’armée après un large mouvement de contestation, l’ancien président soudanais Omar el-Béchir a été condamné, samedi 14 décembre, par un tribunal de Khartoum, à deux ans en “résidence surveillée” pour corruption.

Âgé de 75 ans, destitué le 11 avril après 30 ans passés au pouvoir, il était jugé par un “tribunal spécial” depuis le mois d’août pour des fonds perçus de l’Arabie saoudite

La justice internationale s’intéresse également à l’ancien président soudanais. La procureure de la Cour pénale internationale (CPI), Fatou Bensouda, avait plaidé en juin dernier, devant le Conseil de sécurité de l’ONU, pour une traduction d’Omar el-Béchir devant la CPI. L’ancien dirigeant est visé depuis longtemps par un mandat d’arrêt pour génocide au Darfour.

Les militaires au pouvoir avaient alors indiqué qu’ils ne comptaient pas le transférer à la CPI, où il est accusé de génocide, crimes contre l’humanité et crimes de guerre pour le conflit au Darfour, qui a fait près de 300 000 morts selon l’ONU.

Des accusations de corruption

L’ancien président fait face à des accusations de “possession de devises étrangères, de corruption et de réception illégale de présents” liés à ses fonctions.

En avril, le général Abdel Fattah al-Burhan, chef militaire du Soudan, a déclaré que plus de 113 millions de dollars US en livres soudanaises et en devises étrangères avaient été saisis au domicile de M. Bashir.

L’équipe de défense de M. Bashir rejette les accusations.

Le dirigeant évincé devait comparaître devant le tribunal en juillet, mais le procès a été reporté pour des raisons de sécurité.

La CPI a émis des mandats d’arrêt contre lui en 2009 et 2010 pour des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité et de génocide qu’il est accusé d’avoir commis au Darfour.

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