Il y a de cela six mois que la Russie a envahi l’Ukraine. En ce mercredi 24 août, l’Ukraine fête également ses 31 ans d’indépendance de l’Union soviétique. Une date symbolique qui marque qui fait craindre à de nombreux habitants ukrainiens des bombardements russes, notamment à Kiev, la capitale. Il n’y a toujours pas d’endroit où se sentir en sécurité dans le pays.

Les États-Unis ont renforcé l’inquiétude avec une alerte de sécurité citant « des informations selon lesquelles la Russie intensifie ses efforts pour lancer des frappes contre les infrastructures civiles et les installations gouvernementales de l’Ukraine dans les prochains jours ». Comme il l’a fait auparavant, il a exhorté les citoyens américains à « quitter l’Ukraine maintenant ». Plusieurs pays européens ont émis des avertissements similaires.

A cet effet, les autorités de Kiev ont interdit les rassemblements de masse dans la capitale jusqu’à jeudi par crainte d’attaques de missiles autour de la Journée de l’Indépendance, qui, comme les six mois de la guerre, tombe mercredi, fête de l’indépendance de l’Ukraine de l’Union soviétique en 1991.

« Notre pays traverse une période très difficile et nous devons être prudents », a déclaré Vlad Mudrak, 26 ans, en faveur de l’interdiction.

L’anxiété a également monté après l’attentat à la voiture piégée du week-end à l’extérieur de Moscou qui a tué, Daria Douguina, la fille d’un théoricien politique russe de droite. La Russie a accusé l’Ukraine d’avoir perpétré l’attaque et envisage une vengeance sans pitié. Alors que l’Ukraine a nié toute implication, l’effusion de sang a suscité des craintes de représailles russes.