Au Canada, les élections législatives fédérales se tiendront le 20 septembre prochain. La nouvelle a été rendue publique par le Premier ministre Justin Trudeau. La tenue des élections résulte de la réunion de Trudeau avec la Gouverneure générale, Mary Simon, qui a accepté la requête faite par le chef du Parti Libéral, portant dissolution de la Chambre des communes (chambre basse du Parlement).
A l’issue d’une cérémonie solennelle organisée à Rideau Hall (Résidence de la Gouverneure générale à Ottawa), Trudeau a déclaré que Mary Simon a accepté sa demande de dissoudre le parlement. Une dissolution de l’Assemblée parlementaire qui signifie l’enclenchement d’une campagne électorale de 36 jours et, partant, l’organisation du vote le 20 septembre prochain.
« C’est à vous de choisir, c’est à vous de vous exprimer sur les décisions que nous comptons prendre et qui vont définir l’avenir de vos enfants et de vos petits-enfants », a lancé Trudeau au cours d’une allocution suivie d’une conférence de presse.
Le Premier ministre fédéral a, évoqué dans son allocution, une série de points, dont, notamment, la question environnementale et la crise climatique qui secoue la planète, la pandémie de la Covid-19 qui fait des dégâts depuis près de 17 mois, et une série de questions socio économiques inhérentes au quotidien des Canadiens.
Argumentant son choix d’enclencher des élections « anticipées », Trudeau a dit à ses concitoyens : « Dans ce tournant historique, le plus important depuis 1945, vous avez votre mot à dire ».
Aux yeux du Premier ministre sortant Justin Trudeau, les électeurs ont le droit de décider de la composition de l’équipe qui va diriger le pays et favoriser la relance après la pandémie. « Je pense que c’est la chose importante à faire d’offrir aux Canadiens leur choix, et de faire entendre leur voix, sur comment nous allons continuer à passer à travers une pandémie, dont personne ne parlait la dernière fois qu’on était en élection ».
De son côté, le chef du Bloc Québécois, lui, juge irresponsable le déclenchement d’élections en pleine pandémie, alors même que le gouvernement oblige ses fonctionnaires à se faire vacciner.
« Si la menace est importante au point d’imposer la vaccination obligatoire, mais Dieu du ciel n’est-ce pas trop dangereux pour aller aussi en campagne électorale ? N’est-ce pas une contradiction complète de la part du Parti libéral ? », interroge Yves-François Blanchet.
Pour rappel, le Parti libéral de Justin Trudeau était sorti vainqueur des élections législatives d’octobre 2019 mais sans majorité au Parlement.
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