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Crise Constitutionnelle au Ghana : Le président Akufo-Addo conteste le projet de loi anti-LGBT



Une crise constitutionnelle secoue le Ghana alors que le président Nana Akufo-Addo refuse d’examiner un projet de loi anti-LGBT adopté par le Parlement. Cette décision a provoqué une réaction immédiate du président du Parlement, Alban Bagbin, soulignant que le refus du président de procéder à l’examen du projet de loi va à l’encontre des dispositions constitutionnelles régissant le processus législatif du pays.

Bagbin a affirmé que selon la constitution ghanéenne, le président est tenu d’approuver ou de désapprouver un projet de loi dans les sept jours suivant sa présentation, ou de solliciter l’avis du Conseil d’État. Le président n’a pas le droit de refuser simplement d’examiner le projet de loi, a-t-il insisté, qualifiant cette action de dépassement des limites juridiques établies par le cadre constitutionnel du pays.

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Le président du Parlement a également exprimé son inquiétude quant à l’impact de cette décision sur l’esprit de gouvernance coopérative et le respect mutuel entre les branches du gouvernement.

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La controverse entourant le projet de loi anti-LGBT a atteint son paroxysme après son adoption par le Parlement en février. Ce projet de loi prévoit des peines de prison pour les personnes s’identifiant comme LGBT et pour celles qui soutiennent les droits des LGBT. Les sanctions comprennent jusqu’à cinq ans d’emprisonnement pour les relations sexuelles entre personnes du même sexe, ainsi que des peines de prison pour la « propagande » en faveur des droits LGBT et le financement d’activités liées à ces droits.

Cependant, le président Akufo-Addo a déclaré qu’il attendrait que le projet de loi soit contesté devant la Cour suprême, invoquant des préoccupations concernant sa constitutionnalité. Cette décision a soulevé des questions sur l’avenir du projet de loi et sur les relations entre le pouvoir exécutif et le législatif au Ghana.

En attendant, cette impasse constitutionnelle souligne les tensions croissantes autour des droits des LGBT au Ghana et met en lumière les défis auxquels est confronté le pays en matière de droits de l’homme et de gouvernance démocratique.

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