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La Cour Constitutionnelle d’Ouganda confirme la loi anti-LGBT+



 

La Cour constitutionnelle d’Ouganda a rejeté mercredi un recours contre la loi anti-LGBT+ votée en mai 2023, dénommée « Loi Anti-Homosexualité 2023 ». Cette décision a suscité des réactions diverses, tant au niveau national qu’international.

La loi prévoit des peines sévères pour les personnes impliquées dans des relations homosexuelles ou dans la « promotion » de l’homosexualité. Bien que la peine de mort soit prévue pour le délit d' »homosexualité aggravée », elle n’est plus appliquée en pratique depuis un certain temps en Ouganda.

Le recours déposé devant la Cour visait à contester la constitutionnalité de la loi anti-homosexualité dans son intégralité, mais la Cour a statué en faveur de sa validité, bien qu’elle ait reconnu que certains de ses articles violaient les droits à la santé et à un niveau de vie adéquat tels que consacrés dans la Déclaration universelle des droits de l’homme des Nations unies.

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Les réactions à cette décision ont été mitigées. Nicolas Opiyo, l’avocat représentant les plaignants, a exprimé sa déception face à ce qu’il a qualifié de « jugement sommaire », soulignant l’espoir que le tribunal se lèverait au-dessus des préjugés et des pressions de l’opinion publique. D’autres, comme le député Fox Odoi-Oywelowo, membre du parti au pouvoir, ont admis que la décision était attendue, mais ont critiqué la loi comme étant préjudiciable au pays.

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La présidente du Parlement, Anita Among, a quant à elle salué la décision comme une « grande réussite pour l’Ouganda », affirmant que toutes les branches du gouvernement étaient unies dans le but de protéger le pays contre toute influence étrangère négative.

À l’échelle internationale, de nombreux pays et organisations ont exprimé leur préoccupation face à cette loi. Les États-Unis, l’Union européenne et le secrétaire général de l’ONU ont appelé à son abrogation, tandis que des mesures de rétorsion ont été prises, telles que le refus de délivrer des visas aux responsables ougandais impliqués dans l’application de la loi et la suspension de certains accords commerciaux et de prêts.

Cette décision de la Cour Constitutionnelle d’Ouganda reflète les divisions persistantes au sein de la société ougandaise sur la question de l’homosexualité, et met en lumière les défis auxquels sont confrontées les personnes LGBT+ dans de nombreux pays d’Afrique de l’Est, où la discrimination et la répression persistent malgré les appels à la protection des droits humains fondamentaux.

 

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