Le président ghanéen, Nana Akufo-Addo, pourrait refuser de signer le projet de loi contre les pratiques LGBTQ+ adopté par le Parlement, en attendant une décision de la Cour suprême sur son cadre légal. Cette déclaration intervient après les avertissements du ministère ghanéen des Finances, qui craint une perte de financement de la Banque mondiale, estimée à plusieurs milliards de dollars, si le projet de loi est promulgué.
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Le président a souligné qu’il attendrait la position de la Cour suprême avant de prendre une décision sur le texte. Cette annonce fait suite à la préoccupation exprimée par le ministère des Finances quant aux conséquences financières négatives pour le pays, notamment la perte d’un soutien financier de la Banque mondiale.
La proposition de loi, qui prévoit des peines de prison pour l’identification comme LGBTQ+ et la promotion de ces pratiques, a suscité des critiques internationales. Les groupes de défense des droits de l’homme et la communauté diplomatique ont condamné le projet de loi, le qualifiant de régressif et porteur de risques pour la réputation du pays en matière de droits de l’homme.
Le président Nana Akufo-Addo, qui avait initialement indiqué qu’il signerait le projet de loi si la majorité des Ghanéens le souhaitaient, semble désormais vouloir assurer la communauté diplomatique que le Ghana demeure engagé envers les droits de l’homme. La question du respect des droits et des valeurs humaines s’inscrit dans un contexte économique difficile pour le Ghana, marqué par une inflation élevée et des défis financiers.
Cette situation souligne les enjeux complexes auxquels le pays est confronté, tant sur le plan des droits individuels que sur le plan économique.
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