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Zimbabwe : les enseignants paralysent les écoles



Un certain nombre d’enseignants ne se sont pas présentés à la rentrée des classes. Ces fonctionnaires en grève pour cause de bas salaire, ont été licenciés par le ministère zimbabwéen de l’enseignement primaire et secondaire. Cette situation conflictuelle ne permet pas aux écoles de reprendre les cours.

Les écoles du pays ont ouvert lundi 07 février après une fermeture prolongée due à la pandémie de COVID-19, mais les enseignants en grève pour cause de bas salaires ont paralysé les activités. Dans la capitale Harare, il n’y a pas eu d’activités d’enseignement dans les écoles qui ont réussi à ouvrir.

Le gouvernement a dénoncé la grève comme une « conduite injustifiée » qui prive les enfants de leur droit à l’éducation. Le ministre de l’éducation, le Dr Evelyn Ndlovu, a annoncé que les enseignants en grève ont été suspendus pour trois mois.

Selon le ministère, les enseignants absents ont été suspendus sans salaire avec effet immédiat pour une période de trois mois, le temps de mener des enquêtes sur leur mauvaise conduite.

Au Zimbabwe, 140 000 instituteurs des écoles publiques enseignent à 4,6 millions d’élèves. De nombreux enseignants ont choisi de rester à la maison pour protester contre leur salaire d’environ 100 dollars par mois. Ils souhaitent que leur rémunération soit portée à environ 500 dollars par mois.

Le gouvernement a offert mardi une augmentation de salaire de 20 %, le paiement d’une partie des salaires des enseignants en dollars américains et des subventions pour l’achat de voitures et de maisons en réponse. Le gouvernement a également menacé de réduire les salaires de ceux qui ne se présentent pas au travail.

Les syndicats d’enseignants rejettent toutefois l’offre du gouvernement, la jugeant trop faible. De même, les responsables syndicaux ne font pas confiance au gouvernement pour tenir ses promesses de logements moins chers et d’importations de voitures en franchise de droits, rappelant les annonces précédentes qui ne se sont pas concrétisées. Les enseignants affirment que même avec les subventions du gouvernement, ils n’ont pas les moyens d’acheter une voiture.

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