Les satellites Starlink, lancés par SpaceX en février 2018, visent à fournir un accès Internet haut débit à travers le monde. Actuellement, cette constellation de satellites couvre plus de 60 pays. Cependant, l’Autorité des postes et des télécommunications du Zimbabwe a demandé à Starlink de désactiver tous les kits fonctionnant illégalement dans le pays jusqu’à ce qu’ils obtiennent une autorisation officielle. Le chef de l’autorité, Gift Machengete, a souligné que l’utilisation de ces kits sans licence était illégale et que les opérations devaient être régularisées.

« C’est vrai à 100% que nous leur avons demandé de désactiver ceux qui sont connectés jusqu’à ce qu’ils soient régularisés. C’est illégal ; comment pouvons-nous permettre aux gens de diffuser avant d’avoir une licence ? » a-t-il déclaré, cité par les médias.

Machengete a également mentionné avoir rencontré Elon Musk, le fondateur de SpaceX, pour discuter de la situation. Il a demandé à l’entreprise de soumettre une demande officielle pour fournir des services au Zimbabwe, estimant qu’une fois cette demande déposée, le processus d’approbation devrait être rapide. Selon le site Web de Starlink, le lancement des opérations au Zimbabwe est prévu pour le troisième trimestre de 2024. Cependant, la société rencontre des obstacles réglementaires dans certains pays africains.

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En février, l’Autorité des communications du Botswana a rejeté la proposition de Starlink d’opérer dans le pays en raison de documents incomplets. De même, l’Afrique du Sud a interdit l’importation de kits Starlink en août dernier, tandis que le Ghana a déclaré que Starlink opérait illégalement dans le pays en décembre, conseillant au public de ne pas utiliser ses équipements.

Malgré ces défis, Starlink a annoncé en décembre 2023 que ses services étaient disponibles en Eswatini, devenant ainsi le huitième pays d’Afrique à bénéficier du haut débit fourni par la société, rejoignant d’autres pays comme le Nigeria, le Rwanda, ou encore le Kenya.