Simone Gbagbo, a animé ce jeudi 27 août 2020, une conférence de presse qui portait sur l’actuelle situation sociopolitique qui secoue la Côte d’Ivoire. Dans ses propos, elle a déclaré que le Front populaire ivoiriens (FPI) dont elle est deuxième vice-présidente ne cédera à aucune intimidation ni répression.

Au cours de cette conférence, l’ex-Première dame Ivoirienne s’est déchaînée contre le pouvoir en place. Simone accuse Alassane Ouattara d’être à la base des violences qui ont secoué la Côte d’Ivoire, depuis le 13 août dernier. « Les Ivoiriens manifestent les mains nues et on leur oppose une force brutale. Je ne peux pas me taire », a souligné d’un ton coriace l’épouse de Laurent Gbagbo qui a connu la prison sous le pouvoir actuel.

« Alassane Ouattara a de nouveau précipité la Côte d’Ivoire dans une zone de turbulence. Son refus de respecter les dispositions des articles 183 et 55, a provoqué une vague de remous sociaux sur l’ensemble du territoire national et qui est en train de conduire notre pays vers le chaos », a indiqué l’ex première dame Ivoirienne, précisant que ni « les répressions, ni aucune autre intimidation » ne sauraient faire fléchir l’opposition dans son combat contre cette « violation flagrante » de la loi fondamentale ivoirienne que constitue la candidature du président Ouattara à la présidentielle d’octobre prochain.

Pour rappel, le 22 août dernier, lors de son investiture à la candidature du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), pour le scrutin présidentiel, Alassane Ouattara avait mis en garde l’opposition contre toute manifestation violente. « Ceux qui veulent s’aventurer dans la violence me trouveront sur le chemin ».

Consciente de la situation, l’ex-Première dame Ivoirienne reste convaincue. Alors, elle prévient Alassane Ouattara : « Je déclare ici, fermement, que nous ne céderons ni à aucune intimidation, ni à la répression ». Ce message vient répondre au discours du 22 août 2020 prononcé par l’actuel président ivoirien.