Un scandale de corruption secoue le Burkina Faso avec la fuite présumée de l’ancien président de l’Assemblée nationale, Bala Sakandé, soupçonné d’implications dans des pratiques financières douteuses. Deux de ses collaborateurs proches ont été arrêtés, signe d’une intensification des enquêtes sur la gestion des fonds pendant le mandat du président Roch Kaboré.

Bala Sakandé aurait trouvé refuge en Côte d’Ivoire pour échapper à la justice, laissant derrière lui des allégations de malversations financières au sein de l’Assemblée nationale. Son départ soudain soulève des questions sur la transparence et la légalité des pratiques financières durant son mandat, déclenchant un scandale qui fait actuellement la une des médias.

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La justice a réagi rapidement en arrêtant deux des collaborateurs les plus proches de Bala Sakandé, responsables des affaires financières de l’institution parlementaire. Cette mesure indique la détermination des autorités judiciaires à enquêter sur les allégations de détournement de fonds et d’autres accusations portées contre l’ancien président de l’Assemblée nationale, qui était considéré comme le dauphin du président Roch Kaboré.

Bien que l’affaire soit encore à un stade préliminaire, elle met en lumière l’importance des efforts déployés par l’Autorité Supérieure de Contrôle d’État et de Lutte contre la Corruption (ASCE-LC) pour surveiller la gestion des institutions publiques, y compris l’Assemblée nationale. L’évolution de cette affaire et les conséquences juridiques qui en découleront restent à suivre de près.