En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 Découvrez nos offres pour annonceurs - Publicité 4 Publicité 4 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 Visitez 3Vision Group - Publicité 3 Publicité 3 banner Publicité 3

RD Congo : L’ONU condamne les attaques des rebelles du M23 contre la force de maintien de la paix au Nord-Kivu



Les Nations unies ont accusé dimanche les rebelles du M23 d’avoir attaqué « délibérément » des casques bleus dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), où les combats entre les rebelles et l’armée congolaise ont repris jeudi.

La Représentante spéciale du Secrétaire général de l’ONU en RDC, Bintou Keita, « condamne avec la plus grande fermeté les attaques du Mouvement du 23 mars (M23) contre les Forces armées de la RDC (FARDC) et contre les casques bleus de la Monusco ce matin dans le Shangi zone », dans le territoire de Rutshuru, province du Nord-Kivu, a indiqué la Monusco, la force de l’ONU en RDC, dans un communiqué.

Selon le communiqué, après avoir attaqué des positions de l’armée congolaise, « les rebelles du M23 ont délibérément ciblé les casques bleus de la Monusco dans la zone, qui ont réagi conformément à leur mandat.
« Une opération conjointe FARDC-Monusco a alors été lancée pour débarrasser la zone des combattants du M23 », a indiqué la Monusco, appelant le mouvement à « cesser immédiatement toutes les hostilités, conformément aux engagements pris dans le cadre du processus de Nairobi ».
Selon des habitants interrogés à Goma, la capitale du Nord-Kivu, la Monusco a engagé des hélicoptères contre les rebelles.
Le M23 est une ancienne rébellion tutsie qui a été vaincue en 2013 par les forces armées de la RDC et qui a refait surface à la fin de l’année dernière, reprochant aux autorités de Kinshasa de ne pas respecter les engagements de démobilisation de ses combattants.
Les combats ont repris en avril entre l’armée et le mouvement le premier jour des consultations à Nairobi entre le gouvernement congolais et les groupes rebelles actifs dans l’est de la RDC.

A l’époque, la présidence congolaise avait indiqué avoir obtenu la médiation kenyane pour expulser la branche du M23, qu’elle accuse d’avoir repris les hostilités.
De son côté, le M23 a affirmé dans un communiqué que des éléments des FDLR (Forces démocratiques pour la libération du Rwanda), rebelles hutus rwandais réfugiés en RDC, étaient venus renforcer l’armée congolaise et avaient attaqué certaines de ses positions.

Selon le M23, les militaires congolais « se sont réfugiés » dans une base de la Monusco, « forçant la main » des casques bleus « pour intervenir dans les combats ».
Selon des sources sur place, les combats, qui ont repris jeudi entre l’armée et le M23 après plusieurs semaines d’accalmie, se sont poursuivis dimanche soir, provoquant à nouveau la fuite de nombreux habitants des villages du territoire de Rutshuru.

Rejoignez DOINGBUZZ PREMIUM

Découvrez un monde de contenus exclusifs et d'opportunités.

Accédez Maintenant

Lancez-vous dans une nouvelle aventure avec DoingBuzz

Découvrez une multitude d'offres d'emploi et de bourses d'études adaptées à votre parcours.

doingbuzz DIRECT

Newsletter

Abonnez-vous et accédez à tous nos articles en premier !