En Juillet dernier, Elon Musk mettait finalement en œuvre son projet de partage de revenus publicitaires dénommé Ads Revenue Sharing. De nombreux créateurs américains avaient alors pu encaisser de belles sommes avant que le programme ne s’étende aux utilisateurs dans le monde entier. Mais les conditions d’éligibilité étant toujours floues, nous vous aidons à les comprendre dans cet article.

Les conditions d’éligibilité actualisées

Alors que la seconde vague des paiements suit actuellement son cours (après un léger retard), des modifications ont été apportées aux conditions d’éligibilité. On remarque notamment le maintien de plusieurs règles de base et un allègement au niveau de certaines conditions.

La première condition demeure évidemment la souscription à la formule Blue qui coûte 8$ par mois. En outre, les comptes éligibles doivent posséder 500 abonnés au minimum. Les règles changent cependant au niveau du trafic, car X réclame désormais 5 millions d’impressions cumulées durant les 3 derniers mois. À titre de comparaison, le programme exigeait 15 millions d’impressions sur la même période il y a quelques semaines.

De plus, il est à noter que seules les impressions des comptes vérifiés sont comptabilisées. Pour justifier cette restriction, Elon Musk assure que la prise en compte des comptes gratuits pourrait ouvrir la voie à de la tricherie avec des vues gonflées via des bots. Par ailleurs, X revoit aussi à la baisse le montant minimum retirable qui passe ainsi de 50 à 10$.

Les autres conditions à respecter

Outre les règles portant sur les comptes, divers contenus sont également exclus du programme de partage de revenus sur X. En effet, les publications portant sur la criminalité, le sexe, l’alcool, la drogue, la violence, les jeux d’argent et les plans d’enrichissement ne sont pas pris en compte. De plus, les contenus protégés par le droit d’auteur ne sont pas comptabilisés dans le cadre du programme Ads Revenue Sharing.

Pour rappel, les publicités monétisées sont insérées entre les commentaires effectués sous les publications des créateurs éligibles. Mais, bien que les paiements se poursuivent, le réseau social ne fournit aucune métrique pouvant servir de base de calcul. Par exemple, les utilisateurs ne disposent pas de tableau de bord pouvant indiquer le CPM ainsi que l’évolution de leurs gains. Et pire, aucune amélioration n’a été annoncée dans ce sens.