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ONU : Huit Casques bleus arrêtés pour exploitation sexuelle en RDC



La Mission de l’ONU en République démocratique du Congo (Monusco) a récemment annoncé avoir pris des « mesures fortes » contre huit Casques bleus déployés à Beni, dans l’est de la RDC, soupçonnés de « fautes de conduite graves ». Ces mesures interviennent dans le cadre d’une affaire d’exploitation sexuelle et de violence présumées impliquant des membres du contingent sud-africain de la Monusco.

Selon des documents internes de la Monusco, les huit Casques bleus ont été arrêtés le 1er octobre, tandis qu’un officier a été suspendu le 8 octobre. Les accusations portent sur une « violation systématique et généralisée » des règles de l’ONU relatives à l’exploitation et aux abus sexuels.

La Monusco a réagi rapidement en saisissant le bureau des services de contrôle interne et en prenant des mesures conservatoires conformément à la politique de tolérance zéro du secrétaire général des Nations unies. Ces mesures incluent la suspension, la détention et le confinement des Casques bleus concernés.

Selon les documents internes, des établissements appelés « Soweto, Bloemfontein, Cape Town », aux noms évocateurs de villes sud-africaines, ainsi que des « bars de fortune » apparus près de la base Monusco de Mavivi, servaient pour des relations sexuelles transactionnelles, révélant ainsi un réseau présumé d’exploitation sexuelle.

L’officier suspendu aurait intimidé et menacé verbalement des membres du personnel de l’ONU après l’arrestation de Casques bleus impliqués dans des activités de maisons closes. Ces événements ont conduit à une tentative de fuite, à une bagarre et à une course-poursuite avec des éléments de la police militaire de l’ONU.

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Cette affaire survient dans un contexte tendu en RDC, où le président Félix Tshisekedi a appelé les pays de la SADC, y compris l’Afrique du Sud, à soutenir l’armée congolaise face à la rébellion du M23 dans la province du Nord-Kivu. Le gouvernement congolais a également demandé un départ « accéléré » de la force de l’ONU à partir de décembre prochain, l’accusant de ne pas avoir réussi à mettre fin aux violences des groupes armés après 25 ans de présence.

La Monusco a fermement condamné ces comportements, affirmant qu’ils étaient incompatibles avec la mission et l’éthique des Nations unies. Ce scandale souligne l’importance cruciale de la responsabilité et de l’intégrité au sein des opérations de maintien de la paix, appelant à une vigilance continue dans la lutte contre l’exploitation et les abus sexuels au sein des forces de maintien de la paix de l’ONU.

 

 

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