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Nouvelle attaque meurtrière dans l’ouest du Burkina Faso



Une douzaine de civils ont été tragiquement tués dans une attaque menée par des jihadistes présumés dans un village de l’ouest du Burkina Faso, près de la frontière malienne. Cette attaque, survenue vendredi soir aux alentours de 20h00, a causé également des dégâts matériels importants.

Les individus armés, dont l’identité reste à ce jour inconnue, ont encerclé le village de Kié, situé à deux kilomètres de l’entrée de Djibasso. Ils ont sommé les habitants de quitter les lieux avant de mettre le feu à plusieurs habitations. Les témoins sur place rapportent un bilan tragique d’une douzaine de personnes tuées et de nombreux blessés.

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Cette attaque s’inscrit dans une série d’actes de violence perpétrés par des jihadistes présumés au cours de la semaine écoulée. Plus d’une cinquantaine de civils ont été tués dans différentes parties du pays, marquant une fois de plus la terreur qui règne dans certaines régions du Burkina Faso.

Les attaques violentes se multiplient ces dernières semaines dans la région de la Boucle du Mouhoun, à l’ouest du pays et à la frontière avec le Mali. Les habitants de la région vivent dans la peur constante des représailles des groupes jihadistes, ce qui rend les déplacements de plus en plus dangereux sur les axes routiers autour de Nouna et Djibasso.

L’appel à une meilleure sécurité

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Face à cette spirale de violence, les habitants expriment leur désarroi et leur colère. Des manifestations ont eu lieu à Nouna pour réclamer des mesures de sécurité renforcées. La population demande une protection accrue des autorités pour garantir leur sécurité au quotidien.

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Depuis 2015, le Burkina Faso est confronté à une montée en puissance des groupes jihadistes qui sévissent dans la région du Sahel. Cette violence, qui a débuté au Mali et au Niger, s’est étendue au-delà des frontières, plongeant le pays dans une spirale de violence inquiétante. Ces attaques ont déjà causé la mort de plus de 10 000 personnes, tant civiles que militaires, et ont contraint plus de deux millions de personnes à fuir leur foyer.

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