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Nouvelles attaques meurtrières au Burkina Faso : civils innocents pris pour cible



Une série d’attaques perpétrées par des jihadistes présumés a fait une vingtaine de victimes parmi la population civile, dont des femmes et des enfants, entre lundi et mercredi dans le centre-est du Burkina Faso. Ces actes barbares ont été rapportés par des sources sécuritaires et locales, suscitant l’indignation et la consternation.

Deux villages visés

Mercredi, des groupes armés ont lancé une incursion à Bilguimdouré, village situé dans la commune de Sangha, dans la province du Koulpélogo (centre-est). Cette attaque a causé la mort d’une dizaine de personnes, selon un responsable local interrogé par l’AFP. Deux jours plus tôt, un autre village voisin, Kaongo, a également été la cible d’une incursion terroriste, entraînant la mort d’au moins onze personnes, dont des femmes et des enfants.

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Les assaillants, en plus de semer la terreur et la violence, ont incendié des habitations et des commerces, tout en s’emparant du bétail, provoquant ainsi un déplacement massif de la population qui redoute de nouvelles attaques.

Une région en proie aux violences

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La province du Koulpélogo, où un couvre-feu est en vigueur depuis plusieurs mois, est le théâtre d’attaques récurrentes malgré les opérations antijihadistes menées par l’armée et les supplétifs civils. Les efforts pour sécuriser la région se poursuivent, mais la menace persiste.

Les habitants de la commune de Sangha confirment les attaques et témoignent de la peur grandissante qui règne parmi eux. Des groupes armés auraient sommé la population de Soudougui, une autre commune de la province, d’évacuer plusieurs villages sous peine de représailles imminentes.

Un bilan tragique

Le Burkina Faso, pays qui a connu deux coups d’État militaires en 2022, est en proie à une spirale de violences jihadistes depuis 2015. Ces violences, qui ont débuté au Mali et au Niger avant de s’étendre, ont déjà coûté la vie à plus de 10 000 personnes, civils et militaires, selon les estimations des ONG. De plus, plus de deux millions de personnes ont été déplacées à l’intérieur du pays, fuyant les violences et cherchant refuge ailleurs.

En parallèle à ces événements tragiques, une note d’espoir a surgi avec la libération d’un ressortissant australien, Kenneth Elliott, âgé de 88 ans. Enlevé il y a sept ans par des jihadistes liés à Al-Qaïda au Burkina Faso, le médecin a finalement recouvré la liberté et est retourné en Australie jeudi soir.

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