Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a vivement critiqué les manifestations des familles d’otages détenus à Gaza, les jugeant inutiles et propices à l’exploitation par le Hamas. Lors d’une conférence de presse, Netanyahu a déclaré que ces protestations offraient au Hamas l’opportunité d’élargir ses revendications, retardant ainsi la libération des otages.

Netanyahu a souligné son intention d’accélérer la mise en place d’un programme local d’industries de défense pour rendre Israël autonome dans ce domaine. Il a affirmé que l’objectif était d’éliminer le Hamas, soulignant l’incompatibilité de la présence de groupes armés dans la bande de Gaza avec les intérêts d’Israël. Il a également déclaré que la guerre ne prendrait fin que lorsque cette mission serait accomplie.

Répondant à des doutes sur les capacités d’Israël, Netanyahu a assuré que ceux qui doutaient étaient peu nombreux. En ce qui concerne les enquêtes sur l’attaque du 7 octobre dernier, il a soutenu que ces enquêtes devraient être ouvertes à la fin de la guerre, rejetant l’idée de les initier en pleine intensité du conflit.

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Concernant la décision de la Cour internationale de justice (CIJ), Netanyahu a noté que la CIJ n’avait pas ordonné à Israël de cesser la guerre. Il a fait ces commentaires en réponse à un verdict de la CIJ dans l’affaire opposant l’Afrique du Sud à Israël pour « génocide » à Gaza, où la cour a demandé à Israël de prendre des mesures pour prévenir les actes de génocide contre les Palestiniens.

Malgré les pressions internationales, Netanyahu reste ferme sur la position d’Israël, affirmant que la guerre ne prendra fin qu’après l’élimination du Hamas de la bande de Gaza. Depuis le début du conflit en octobre 2023, le bilan humain et les conséquences humanitaires du conflit sont dévastateurs, avec des milliers de morts, des dizaines de milliers de blessés, des destructions massives d’infrastructures et un déplacement massif de la population de Gaza.