Le Burkina Faso marque un tournant historique avec la promulgation de sa nouvelle constitution par le président de la Transition, le Capitaine Ibrahim Traoré. La loi constitutionnelle n°045-2023/ALT du 30 décembre 2023, portant révision de la Constitution, a été officiellement adoptée, marquant ainsi l’entrée en vigueur de la nouvelle charte fondamentale du pays. Le décret de promulgation a été signé le 22 janvier 2024, après avoir reçu l’approbation des députés de la transition et du Conseil Constitutionnel.

Cette nouvelle constitution introduit plusieurs changements significatifs, dont l’officialisation des langues nationales en remplacement du français, qui ne sera, avec l’anglais, désormais que l’une des langues de travail. Ce changement vise à reconnaître et à valoriser les langues nationales du Burkina Faso, marquant ainsi une étape importante vers une expression culturelle plus diversifiée au sein du pays.

L’entrée en vigueur de la nouvelle constitution est le résultat d’un processus démocratique, avec l’approbation des représentants de la transition et du Conseil Constitutionnel. Le président de la Transition, Capitaine Ibrahim Traoré, a assuré que cette nouvelle ère constitutionnelle garantira l’indépendance de l’appareil judiciaire, soulignant l’importance de la séparation des pouvoirs dans la gouvernance du pays.

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Cette transformation constitutionnelle survient dans le contexte d’un récent coup d’État contre le président Roch Kaboré. Le Burkina Faso cherche ainsi à tourner la page de cette période tumultueuse et à ouvrir un nouveau chapitre dans son histoire politique. La promulgation de la nouvelle constitution est un jalon essentiel vers la consolidation de la stabilité et du développement démocratique au Burkina Faso.