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Mozambique : les vendeurs de charbon de bois à vélo paient le prix de la déforestation



Une partie considérable de la population mozambicaine dépend du charbon de bois. Et tandis que les plus grandes économies mondiales le distribuent à l’échelle industrielle, là-bas, c’est à vélo.

Les vendeurs doivent parcourir plusieurs centaines de kilomètres par semaine et la distance augmente. _ »Il n’y a plus d’arbres par ici. C’est pour ça que les gens vont loin, pour couper des arbres et avoir du charbon. On a eu une mauvaise année, on a du mal avec ce business et cet argent est important pour nous. » dit_Alexandre Artur un marchand de charbon de bois.
La consommation de charbon représente un problème mondial, mais aussi local, avec la déforestation qu’il entraîne. Mais selon Eugenio Fumae, la faute n’incombe pas aux vendeurs. « Ils l’ont comme source de survie mais qui fait pression sur les charbonniers, c’est nous, qui vivons en ville. C’est nous qui avons besoin et qui consommons le charbon. Ce produit arrive en ville. », explique l’écologiste.
Eugénio ajoute que la solution passe par des actions de reboisement durable, encourageant l’utilisation du gaz et réduisant le coût de l’électricité. En attendant, la distribution à pied profitera aux deux parties de l’entreprise. Chaque sac est vendu pour l’équivalent d’un peu plus de trois euros.

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