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Violences terroristes au Mali : L’appel de Human Rights Watch aux autorités de Bamako



Dans un rapport récent, l’ONG de défense des droits de l’Homme, Human Rights Watch (HRW), a attiré l’attention sur les violences terroristes qui sévissent dans le nord-est du Mali. Les attaques, perpétrées principalement par la branche sahélienne du groupe État islamique, ont été marquées par des meurtres, des viols et des pillages à grande échelle.

HRW appelle les autorités de Bamako à prendre des mesures pour protéger la population civile dans cette région dévastée par les conflits. L’ONG exprime également des inquiétudes quant au retrait imminent de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), qui laisse craindre un vide sécuritaire et humanitaire.

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Les attaques terroristes au Mali

HRW a documenté huit cas précis d’attaques terroristes qui se sont produites au cours des six derniers mois dans les régions de Ménaka et de Gao. La branche sahélienne du groupe État islamique a lancé une offensive majeure contre le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (JNIM), lié à Al-Qaïda.

Ces combats ont donné l’avantage à l’État islamique dans cette partie du pays, tandis que le JNIM reste actif dans d’autres régions du Nord et au centre du Mali.

Les témoignages de trente-neuf personnes et les rapports de représentants de la société civile, tant locale qu’internationale, ont mis en lumière des attaques de villages par des groupes terroristes armés circulant à moto ou en pick-up. Les villageois ont fait état de menaces et d’ultimatums de la part des terroristes, les sommant de fuir sous peine d’exécution.

Les violences subies par la population incluent des viols, des exécutions sommaires, des vols de bétail et des pillages.

Réponse des autorités et de la MINUSMA

Le rapport souligne que l’armée malienne et la MINUSMA avaient des forces déployées dans les villes de Gao, Ménaka et Ansongo. Cependant, les patrouilles étaient limitées et leur capacité à protéger les civils en dehors des centres urbains était insuffisante. HRW déplore également le départ imminent de la MINUSMA, qui devrait être achevé d’ici la fin de l’année.

Cette situation crée un vide en matière de sécurité et d’aide humanitaire, nécessitant une collaboration plus étroite entre les autorités maliennes, les organismes régionaux et les gouvernements donateurs.

Appel à l’action

Face à la situation préoccupante, HRW exhorte les autorités de transition du Mali à redoubler d’efforts pour protéger les civils et à collaborer étroitement avec les organismes régionaux et les gouvernements donateurs. L’ONG rappelle également le rôle essentiel de la MINUSMA dans le suivi des violations des droits de l’Homme au Mali.

Elle encourage le gouvernement malien à travailler en étroite collaboration avec le bureau des droits de l’Homme des Nations unies et l’expert indépendant des Nations unies sur les droits de l’homme au Mali, Alioune Tine.

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