Le week-end passé, les quatre prétendants au poste de la présidence de confédération africaine de football(CAF) se sont réunis sous l’égide du président de la FIFA, Gianni Infatino pour trouver des consensus pour le renouvellement du comité exécutif de la CAF. Ce qui n’est pas du goût de l’ancien président de la fédération togolaise de football(FTF), Tata Adaglo Avlessi.

Le président de la Fédération internationale de Football(FIFA), Gianni Infantino et les quatre candidats déclarés se sont réunis à Rabat au Maroc vers la fin du mois de février pour trouver un consensus sur l’élection à la présidence de la CAF, qui aura lieu le 12 mars prochain. Selon les informations, les quatre candidats ont signé un accord dénommé » protocole de Rabat » dont les postes sont partagés entre eux. Selon l’accord, la présidence revient à l’homme d’affaires Sud-Africain Patrice Motsepe, le 1er vice-président sera le président de la fédération sénégalaise de football, Augustin Senghor puis le poste du 2e vice-président revient au Mauritanien, Ahmed Yahya et l’ancien président de la fédération ivoirienne de football, Jacques Anouma sera le conseiller spécial du président.

Tata Adaglo Avlessi, ancien président de la fédération togolaise de football, silencieux depuis plusieurs années sur les informations du football africain est sorti enfin pour dénoncer les manœuvres du président de la FIFA. L’ancien président de la FTF qualifie la démarche de la FIFA de « Pantalonnade grotesque» Il demande aux présidents des fédérations de s’unir pour refuser la proposition du président surtout de faire obstacle à le néo-colonialisme qu’organise Infantino.

L’ancien président de l’union sportive de Masséda, Tata Adaglo Avlessi demande aux quatre candidats de boycotter la proposition du président de la FIFA.

Selon les informations, l’ancien président de la fédération ivoirienne de football, Jacques Anouma n’est pas d’accord sur la procédure. Il es toujours en lice pour la présidence, le 12 mars prochain. Nous attendons le soir du 12 mars pour voir si les présidents des fédérations vont respecter les manœuvres de l’italien, président de la FIFA, Gianni Infantino.