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Au Japon, la passion du jeu plus forte que la peur du coronavirus



Au Japon, l’état d’urgence vient d’être reconduit jusqu’à la fin du mois.  On y dénombre environ 16 000 contaminations et 600 morts, et la passion de beaucoup de Japonais pour les jeux d’argent donne du fil à retordre au gouvernement.  Car bon nombre d’exploitants de salles de « pachinko », les machines à sous japonaises, très populaires dans le pays, refusent de fermer. Et malgré l’épidémie, ces établissements sont toujours aussi bondés.
Tokyo compte près d’un millier de salles de « pachinko ». Dès le début de la matinée, avant même leur ouverture, on voit souvent des clients faire la queue devant leurs vitrines criardes pour être sûrs de pouvoir utiliser la machine à sous qu’ils préfèrent.
Ici, visiblement, la passion du jeu l’emporte sur la peur du virus. « Je stresse à force d’être confiné chez moi à longueur de journée, confie un client. J’ai absolument besoin de jouer pour me détendre un peu ». Un autre : « J’ai congé aujourd’hui, donc, comme chaque fois, je vais passer une bonne partie de la journée ici. Cela dit, heureusement qu’ils mettent du gel hydroalcoolique à la disposition des clients parce que… j’ai oublié mon masque à la maison ! Mais bon, ça devrait aller… » En venant ici, explique un troisième client, il a « l’impression de prendre moins de risques que dans les supermarchés bondés. »
Ces salles de jeu qui refusent de fermer, au risque de devenir des foyers de circulation du virus, cela irrite et inquiète beaucoup de riverains. « Ces exploitants devraient davantage se soucier des gens du quartier. Ce serait civique de leur part de faire passer la santé publique avant le business. »
« Ce n’est vraiment pas raisonnable. Je préférerais nettement que ce pachinko ferme ses portes parce que mon mari, lui aussi, y va souvent jouer et cela me fait peur. J’ai la hantise qu’il attrape ce virus. »
Selon le ministère de la Santé, plus de quatre millions de Japonais souffrent de dépendance aux jeux de hasard et d’argent.

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