La compagnie aérienne Air France a annoncé qu’elle ne reprendra pas ses vols vers le Mali comme prévu initialement. La décision de reprise des vols avait été prise le 10 octobre, avec la date prévue de reprise fixée au vendredi 13 octobre. Cependant, cette annonce a été rapidement annulée par les autorités de Bamako. La raison de cette annulation est le fait que l’accord pour la reprise des vols a été donné sans consultation préalable de la hiérarchie, ce qui a provoqué une réaction des autorités maliennes.

Le Conseiller d’un ministère malien a déclaré : « La reprise des vols doit se faire de manière responsable et coordonnée, dans le respect de notre souveraineté nationale ». Cette déclaration souligne l’importance pour les autorités maliennes de gérer la reprise des vols de manière organisée et souveraine.

Cette décision fait suite à la suspension par Air France de ses vols à destination du Mali et du Burkina Faso le 7 août. Cette suspension est intervenue après la fermeture de l’espace aérien du Niger voisin, qui était le théâtre d’un coup d’État le 26 juillet. En réaction à la suspension des liaisons Paris-Bamako par Air France, les autorités maliennes avaient décidé le 11 août d’annuler l’autorisation de la compagnie d’exploiter cette ligne.

De plus, Air France est actuellement en pourparlers avec les autorités burkinabè pour la reprise des vols vers le Burkina Faso. La situation politique et sécuritaire dans la région semble avoir un impact direct sur les décisions des compagnies aériennes internationales, soulignant ainsi les défis auxquels sont confrontés les opérateurs de l’aviation dans des zones politiquement instables. La coordination entre les compagnies aériennes et les autorités nationales est plus que jamais essentielle pour assurer la sécurité et la stabilité des liaisons aériennes internationales dans cette région.