L’Union Africaine (UA) a manifesté son « profond regret » suite à l’annonce du Mali, du Burkina Faso, et du Niger, tous dirigés par des régimes militaires, de se retirer de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), comme indiqué dans un communiqué de l’UA.

Moussa Faki Mahamat, le président de la Commission de l’UA, a exprimé son regret et a appelé les « leaders régionaux à intensifier le dialogue » dans cette situation délicate. Les régimes militaires au pouvoir dans ces trois pays ont annoncé leur retrait « sans délai », marquant un acte de rupture aux conséquences potentiellement lourdes sur la circulation des biens et des personnes au sein de la CEDEAO.

Lundi, le Mali et le Burkina Faso ont officiellement notifié leur retrait à la CEDEAO. Cependant, aucune information n’a été publiée du côté nigérien pour le moment. Ce retrait souligne la détérioration des relations entre ces pays et la CEDEAO, qui a tenté en vain de rétablir le retour des civils au pouvoir, suspendant les pays de ses instances et imposant des sanctions.

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Sous la présidence actuelle du Nigeria, la CEDEAO a même menacé de recourir à la force pour résoudre la crise. Les régimes militaires ont justifié leur retrait en qualifiant la CEDEAO de « menace » sous l’influence de puissances étrangères. Moussa Faki Mahamat a exprimé sa disponibilité totale pour soutenir le dialogue fraternel sans interférences extérieures.

Moussa Faki Mahamat a fait part, dans le communiqué publié mardi, de son « entière disponibilité » pour « le succès de la logique de dialogue fraternel, loin de toutes les interférences extérieures d’où qu’elles viennent ».

Communiqué du Président de la Commission de l’Union Africaine sur le Retrait du Mali, du Niger et du Burkina Faso de la CEDEAO : https://t.co/rwXGGz1lhp pic.twitter.com/tkRGp2FMYl

— African Union (@_AfricanUnion) January 30, 2024