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Un Tribunal Est-Africain rejette une action en justice contre le projet d’oléoduc de TotalEnergies



Mercredi, la Cour de justice d’Afrique de l’Est a rejeté une action en justice déposée en 2020 par des groupes de la société civile contre le mégaprojet d’oléoduc d’un coût de dix milliards de dollars mené par TotalEnergies en Ouganda et en Tanzanie. La Cour s’est déclarée incompétente, arguant que l’action avait été déposée trop tard.

Le projet, baptisé EACOP, implique le forage de 419 puits dans l’ouest de l’Ouganda et la construction d’un oléoduc chauffé de 1.443 kilomètres reliant les gisements du lac Albert à la côte tanzanienne sur l’océan Indien. Malgré l’accord d’investissement impliquant l’Ouganda, la Tanzanie et la compagnie chinoise CNOOC, il a suscité des critiques acharnées de la part des défenseurs de l’environnement et des droits de l’homme.

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La décision de la Cour a été qualifiée d’injuste par les groupes de la société civile qui ont porté l’affaire. Lucien Limacher de Natural Justice, une organisation de défense de l’environnement, a déclaré dans un communiqué que le jugement reflétait la continuité de l’aveuglement des pays du Nord et de diverses institutions gouvernementales en Afrique face à la destruction de l’environnement et à l’impact du pétrole et du gaz sur le climat.

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En septembre, quatre associations de défense de l’environnement ont déposé une plainte pour « climaticide » contre TotalEnergies et son projet. Le lac Albert, qui renferme des réserves estimées à 6,5 milliards de barils de brut, est au cœur de cette controverse environnementale. Bien que le président ougandais, Yoweri Museveni, soutienne le projet comme une aubaine économique, il est vivement critiqué pour les risques qu’il pose à l’écosystème fragile et aux populations locales. La production du premier pétrole ougandais est prévue pour 2025, près de deux décennies après la découverte des réserves.

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