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Sylvia Bongo : L’épouse de l’ex-président Ali Bongo inculpée , les détails



En date du 29 septembre 2023, Sylvia Bongo Ondimba Valentin, l’épouse du président du Gabon, Ali Bongo Ondimba, a été inculpée de diverses charges, notamment de « blanchiment de capitaux« , et placée en résidence surveillée. Cette situation survient un mois après la destitution de son mari par l’armée, qui l’accuse, ainsi que leur fils, d’avoir exercé une influence indue sur le président.

Le fils du couple, Noureddin Bongo Valentin, avait déjà été inculpé et incarcéré à la prison centrale de Libreville, faisant face à des accusations de « corruption » et de « détournements de fonds publics », aux côtés de plusieurs anciens membres du cabinet présidentiel et de deux anciens ministres.

Suite à ces inculpations, Sylvia Bongo Ondimba Valentin a comparu devant un juge d’instruction le 28 septembre, où elle a été inculpée de « blanchiment de capitaux », de « recel », ainsi que de « faux et usage de faux ». Elle a ensuite été assignée à résidence, selon une déclaration du procureur de la République de Libreville, André Patrick Roponat, diffusée sur les chaînes de télévision publiques.

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L’armée avait renversé Ali Bongo Ondimba le 30 août, peu de temps après l’annonce de sa réélection, invoquant une fraude évidente. Le général Brice Oligui Nguema, le leader du putsch, avait été proclamé Président de la Transition deux jours plus tard.

Un mois après ces événements, le général Oligui demeure populaire auprès de la majorité de la population et de la classe politique qui le considère comme celui qui les a « libérés » d’une « dynastie Bongo » qui a duré 55 ans. Ali Bongo avait accédé au pouvoir en 2009 après la mort de son père, Omar Bongo Ondimba, qui avait dirigé le pays pendant plus de 41 ans.

Bien qu’Ali Bongo ait été placé en résidence surveillée au moment du putsch, les militaires semblent l’avoir rapidement disculpé en considérant qu’il avait été « manipulé » par sa femme Sylvia et leur fils Noureddin depuis son grave AVC en 2018. Depuis, Ali Bongo a choisi de rester au Gabon pour ses examens médicaux de suivi, selon le nouveau gouvernement.

Immédiatement après le putsch, Noureddin Bongo Valentin et plusieurs de ses associés proches, ainsi que des membres du cabinet présidentiel de l’ancienne Première dame, avaient été arrêtés en possession d’importantes sommes d’argent liquide, totalisant des centaines de millions d’euros.

Sylvia Bongo Valentin avait été placée en résidence surveillée dans un quartier huppé de Libreville, bien qu’elle ait été séparée de son mari. Ses avocats français avaient dénoncé une « détention arbitraire » et une « prise d’otages ».

Le procureur Roponat a déclaré que les enquêtes se poursuivaient et que d’autres arrestations et inculpations étaient envisagées.

Trois semaines plus tard, Noureddin et neuf membres de ce qui était surnommé la « Young Team » avaient été inculpés, et sept d’entre eux, y compris le fils d’Ali et Sylvia, avaient été incarcérés pour diverses charges, notamment « corruption », « détournements de fonds publics », « blanchiment de capitaux », « association de malfaiteurs », « falsification de la signature du Président de la République » et « trouble des opérations électorales ». Deux anciens ministres, proches de Noureddin, avaient également été placés en détention.

Le général Oligui avait accusé la Première dame et Noureddin d’avoir abusé du pouvoir d’Ali Bongo depuis son AVC en falsifiant sa signature et en prenant des décisions à sa place, en plus de pratiquer le blanchiment d’argent et la corruption.

Peu de temps après le putsch, le président Oligui Nguema avait appelé les chefs d’entreprise gabonais et étrangers opérant dans le pays à mettre fin aux « surfacturations » systématiques dans les marchés publics, qui étaient associées à des rétrocommissions versées aux hauts responsables du gouvernement déchu.

Le Gabon est classé 136e sur 180 pays en termes de perception de la corruption selon Transparency International (2022).

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