Le gouvernement ivoirien a récemment annoncé que l’ex-Premier ministre Guillaume Soro a la possibilité de rentrer dans le pays, tout en rappelant que la décision de son retour dépendra de la justice.

Actuellement en exil au Niger, Soro a réagi à cette déclaration, exprimant son intention de revenir sur sa terre natale ivoirienne.

Côte D'Ivoire: Guillaume Soro, Un &Quot;Chef De Guerre&Quot; Pour Ouattara - Ladepeche.fr

La réaction de Guillaume Soro

Guillaume Soro a réagi avec ironie à l’annonce du gouvernement ivoirien, soulignant que son retour en Côte d’Ivoire ne sera pas aussi long que son précédent retour en Afrique après cinq années d’absence.

Il a ajouté avec confiance : « par la grâce de Dieu le tout-puissant, je retournerai sur ma terre natale ivoirienne.«

Pour rappel, le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, a précisé que l’administration judiciaire du pays décidera de l’application des peines prononcées contre Soro. Il a spécifié que le processus implique des étapes telles que le temps de la justice, de la négociation et de la politique.

Amadou Coulibaly a également noté que d’autres personnalités ayant fait l’objet d’ordonnances de retour sont déjà revenues dans le pays, participant même à des réunions politiques.

Selon lui, tout cela témoignent des efforts déployés par le président Alassane Ouattara pour faciliter le retour de ceux qui s’étaient auto-exilés.

Possible Retour De Guillaume Soro En Côte D'Ivoire : Sa Réaction Après L'Annonce

À propos de l’épée de Damoclès sur la tête de Soro

Soro est actuellement sous mandat d’arrêt international et a été condamné à 20 ans de prison en 2020 pour « recel de détournement de deniers publics » en Côte d’Ivoire.

Une condamnation à perpétuité a suivi un an plus tard pour « atteinte à la sûreté de l’État ». Depuis son arrivée au Niger, Soro a rencontré des personnalités clés de la transition, y compris le président de la transition, le général Abdourahamane Tiani, et le capitaine Ibrahime Traoré, tous deux militaires dirigeant respectivement le Niger et le Burkina Faso.

L’évolution de la situation reste étroitement liée aux décisions judiciaires à venir.