La réélection de Vladimir Poutine en Russie, avec un score de 87,47% des voix, a déclenché une vague de réactions internationales critiques, de plusieurs chancelleries occidentales dénonçant un scrutin « ni libre ni équitable » et pointant du doigt l’oppression des opposants politiques.

Le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison-Blanche a qualifié le scrutin de « manifestement ni libre ni équitable », accusant Vladimir Poutine d’avoir emprisonné ses opposants politiques et d’avoir entravé la participation d’autres candidats contre lui.

Volodymyr Zelensky, président de l’Ukraine, a vivement critiqué Poutine, le qualifiant de « président ivre de pouvoir » qui « fait tout ce qu’il peut pour régner éternellement ». Il a également dénoncé l’élection comme étant « sans aucune légitimité ».

La Pologne, voisine de l’Ukraine, a de plus rejoint le concert de critiques, qualifiant l’élection de « pas légale, libre et équitable », soulignant le « contexte de répressions sévères » dans lequel le scrutin s’est déroulé.

Cependant, les réactions des principaux chefs d’État et de gouvernement alliés de l’Ukraine, dont Emmanuel Macron, Olaf Scholz, Rishi Sunak et Joe Biden, n’ont pas été immédiates.

La réélection de Poutine en Russie a donc suscité une vive réaction internationale, mettant en lumière les tensions persistantes entre la Russie et certaines chancelleries occidentales, ainsi que les inquiétudes concernant les libertés politiques et le processus démocratique en Russie.