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Que reproche la CPI à Laurent Gbagbo et à Charles Blé Goudé ?



Poursuivis de crimes contre l’humanité pour leur rôle présumé dans les violences post-électorales de 2010-2011, le procès de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo et de son co-accusé Charles Blé Goudé devant la Cour pénale internationale, à la Haye pour la suite de leur procès qui a débuté depuis le 28 janvier 2016.

Selon la procureure de la CPI, Charles Blé Goudé est « le chef des milices pro-Gbagbo ». Et donc, l’ex-leader du Congrès des jeunes patriotes serait notamment impliqué d’après ses dires, au même titre que Laurent Gbagbo, dans 5 « incidents principaux » suite à l’annonce des résultats de la présidentielle de 2010. A cela s’ajoutent « 20 incidents » répertoriés dans Abidjan entre 2010 et 2011.

La procureure reproche à Charles Blé Goudé d’avoir prononcé des discours de haine, qui auraient attisé les violences, durant cette période de crise. L’accusation estime que ce leader politique est responsable de la mort de plusieurs centaines de personnes.

A la Cour pénale internationale où leur client est jugé avec l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo pour crimes contre l’humanité pour son rôle présumé dans les violences post-électorales de 2010-2011, les avocats de Charles Blé Goudé ont déclaré que le dossier de l’accusation ne tenait pas. Me Knoops, son avocat principal explique que : « Le procureur n’a pas d’affaire ». Pour lui, le procureur n’est pas parvenu à présenter le moindre témoin capable d’attester que Charles Blé Goudé faisait bien partie d’un cercle d’initiés ayant commis des violences en 2010-2011, afin de se maintenir au pouvoir.

La défense de Laurent Gbagbo pointe aussi du doigt le manque de crédibilité des preuves utilisées par l’accusation pour prouver qu’il y a eu des tirs de mortiers sur le marché Siaka Koné le 17 mars 2011.

« Certaines pièces sont falsifiées », « ce sont des montages », affirme Me Jennifer Naouri, qui n’hésite pas à parler de manque de rigueur du procureur.

Dans cet état d’esprit, la défense de Laurent Gbagbo estime que le dossier ne tient pas. Et qu’il est bien difficile de prouver la responsabilité de son client dans les violences survenues en 2010 et 2011. La salle d’audience, et les fidèles de l’ancien président ivoirien, éclatait de rire par moments.

 

 

 

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