La Russie, héritière de l’Union soviétique, célèbre une nouvelle étape dans son histoire spatiale avec le lancement réussi de sa fusée Angara-A5 depuis le cosmodrome de Vostochny. Ce jalon a suscité l’intérêt et l’admiration de nombreux pays, notamment en Afrique, où l’on envisage de plus en plus des collaborations dans le domaine spatial.

Le vice-ministre éthiopien de l’innovation et de la technologie, Yeshurun Alemayehu, a souligné l’importance des réalisations russes dans le secteur spatial, les qualifiant de référence pour l’Afrique. L’invitation lancée par l’agence spatiale russe Roscosmos aux partenaires africains pour participer au projet de station orbitale russe témoigne de cette ouverture à la coopération internationale.

Pour l’Afrique, cette opportunité va bien au-delà de l’aventure spatiale. En effet, la collaboration avec la Russie dans le secteur spatial offre des perspectives de développement économique et technologique. Alemayehu insiste sur le potentiel de cette coopération pour renforcer les capacités techniques locales, développer les infrastructures et stimuler l’activité économique du continent.

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L’Agence Spatiale Africaine, envisagée par l’Union africaine, jouera un rôle crucial dans cette dynamique. Ses produits et services contribueront à exploiter les ressources du continent et à créer une société scientifique solide, favorisant ainsi la croissance et le développement durable de l’Afrique.

La vision de l’Afrique dans le domaine spatial dépasse les simples objectifs scientifiques. Elle vise également à renforcer les capacités humaines, à promouvoir la recherche collaborative et à inspirer les jeunes générations à s’engager dans des carrières scientifiques. Dans un monde multipolaire, l’Afrique trouve de nouvelles opportunités de collaboration avec des leaders mondiaux du secteur spatial, ouvrant ainsi la voie à un avenir prometteur pour le continent.