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Libye : L’investiture d’un nouvel exécutif inquiète l’ONU



Les Nations Unies ont exprimé leur inquiétude face aux informations selon lesquelles un vote au parlement libyen pour installer un nouveau gouvernement, qui risque de déclencher de nouveaux combats ou un retour à la division territoriale, n’a pas répondu aux normes attendues.

L’ONU a déclaré dans un communiqué envoyé par courrier électronique que le vote du 01 mars n’avait pas respecté les normes de transparence et de procédure.

Le parlement prévoit de faire prêter serment à Fathi Bashagha au poste de Premier ministre ce 03 mars. Cependant, le titulaire actuel, Abdul Hamid Dbeibah, refuse de céder le pouvoir. Les deux parties bénéficient d’un soutien militaire dans la capitale, Tripoli.

Les Nations Unies se concentrent plutôt sur le renouvellement de leurs efforts pour les élections. C’est dans cette optique que la conseillère de l’ONU pour la Libye, Stéphanie Williams, inviterait bientôt le parlement et un organe politique opposé, le Haut Conseil d’État, à des pourparlers.

La position des puissances internationales sera essentielle dans la lutte à venir pour le contrôle du gouvernement et du processus politique libyens. Les analystes soulignant les risques d’une autre guerre à grande échelle ou d’une autre scission entre les administrations belligérantes.

Le gouvernement de Dbeibah a été mis en place il y a un an dans le cadre d’un processus de paix soutenu par l’ONU visant à résoudre les problèmes politiques par le biais d’une élection l’année dernière. Mais le vote n’a pas eu lieu à causes des désaccords sur le cadre constitutionnel qui régirait le vote.

Depuis lors, le parlement a tenté de prendre le contrôle du processus en déclarant que le mandat de Dbeibah était expiré et en fixant la voie vers un référendum sur une constitution modifiée, puis des élections en 2023.

Abdul Dbeibah, l’actuel premier ministre a rejeté la position du parlement et dit qu’il envisage d’organiser des élections nationales en juin 2022. Les deux camps se reprochent l’échec des élections de décembre 2021 et s’accusent mutuellement de manquer de légitimité.

De son côté, le premier ministre prétendant Fathi Bashagha a laissé entendre qu’il ne recourrait pas à la force pour prendre ses fonctions.
« Il n’y aura aucun recours à la force, ni par nous ni par le gouvernement actuel », a déclaré Bashagha dans une interview. Demain, le serment sera prêté devant la Chambre des représentants, puis j’irai à Tripoli », a-t-il déclaré, ajoutant qu’il y aurait des dispositions pour assurer une transition normale et en douceur.

Pour rappel, le parlement a été élu en 2014 et a principalement soutenu les forces orientales maréchal Khalifa Haftar, qui ont assiégé partiellement Tripoli de 2019 à 2020, détruisant une grande partie de la ville dans le but de l’arracher au gouvernement alors reconnu internationalement.

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