Le président Yoweri Museveni de l’Ouganda a pris une décision audacieuse en nommant son fils, Muhoozi Kainerugaba, à la tête de l’armée ougandaise. Cette promotion, annoncée récemment par le ministère de la Défense, confirme les spéculations selon lesquelles Muhoozi pourrait un jour succéder à son père à la présidence.

Muhoozi Kainerugaba, âgé de 49 ans, avait déjà été limogé de son poste de commandant de l’armée de terre en octobre 2022, mais son retour à la tête des forces armées marque un tournant majeur. Fils unique du président Museveni, Muhoozi est connu pour ses déclarations provocantes sur les réseaux sociaux, ce qui a suscité à la fois l’intérêt et la controverse.

Bien que Muhoozi ait nié publiquement son intention de succéder à son père, ses actions suggèrent le contraire. Il avait informé sa candidature à la présidentielle de 2026 sur les réseaux sociaux, avant de supprimer le message, déclarant qu’il était temps pour sa génération de prendre le relais. Cette décision a soulevé des questions sur l’avenir politique de l’Ouganda et sur les relations au sein de la famille présidentielle.

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Les tensions entre Muhoozi et son père ont également été exposées au grand jour lorsque le président Museveni lui a demandé d’arrêter de tweeter sur les affaires du pays après une controverse en 2022. Malgré cela, Museveni a défendu son fils et l’a même promu au rang de général, renforçant ainsi la position de Muhoozi dans l’armée.

En tant que haut responsable militaire, Muhoozi Kainerugaba est tenu de s’abstenir de commenter les questions politiques, mais ses interventions sur les réseaux sociaux ont souvent provoqué des tensions diplomatiques. Ses prises de position sur des sujets sensibles, tels que le conflit en Éthiopie et le coup d’État en Guinée, ont attiré l’attention et soulevé des questions sur son rôle potentiel dans l’avenir politique de l’Ouganda.