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Le Nigeria suspend Twitter, le réseau social réagit enfin



Pendant longtemps, la suprématie des réseaux sociaux a été toujours au centre des débats. Quand Facebook et Twitter ont suspendu Donald Trump, un président en exercice, beaucoup de personnes étaient étonnées. Cette manière de procéder en supprimant les publications à tout va est de nouveau au centre des discussions. Twitter a supprimé un tweet du président nigérian relatif à des indépendantistes.

Cela a été très mal interprété par le pouvoir en place.
La sanction ne s’est pas fait attendre. Le gouvernement a annoncé vendredi avoir suspendu les activités de Twitter dans le pays le plus peuplé d’Afrique. Cela intervient juste deux jours après la suppression par le réseau social d’un tweet du président Muhammadu Buhari.

« Le gouvernement fédéral a suspendu, pour une durée indéterminée, les activités du service de microblogging et de réseau social Twitter au Nigeria », a indiqué le ministère de l’Information et de la Culture dans un communiqué.
« L’annonce du gouvernement nigérian sur la suspension des activités de Twitter au Nigeria est très préoccupante », a réagi le réseau social.

« Nous enquêtons et vous tiendrons informés lorsque nous en saurons plus », a précisé l’entreprise.
De là, des critiques fusent de partout pour aller à l’encontre du gouvernement nigérian. « Cette action répressive est une tentative claire de censurer la contestation et d’étouffer l’espace civique », s’est indigné Anietie Ewang, chercheuse au Nigeria pour Human Rights Watch (HRW) cité par AFP.

« C’est le summum du musellement de la liberté d’expression qui ne peut se produire que dans les dictatures », a écrit l’analyste nigérian Bulama Bukarti.

« Cela restera dans l’histoire comme l’une des plus grandes erreurs de Buhari et l’un de ses plus grands désastres en matière de relations publiques », selon lui.
L’ONG Amnesty International demandent aux autorités d’annuler « immédiatement la suspension illégale et les autres projets visant à bâillonner les médias, à réprimer l’espace civique et à porter atteinte aux droits humains des Nigérians ».

Elle dénonce par ailleurs une action « clairement incohérente et incompatible avec les obligations internationales du Nigeria, notamment en vertu de la Charte africaine des droits de l’Homme ».

Pendant ce temps, de nombreux influenceurs recommandent aux internautes d’utiliser des VPN pour contourner la censure.

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