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Retrait des troupes françaises du Burkina : Macky Sall donne son avis



Après la « dénonciation de l’accord de 2018 » par le gouvernement de la transition burkinabé, Paris a été contraint d’accepter la décision du retrait de ses troupes. Les autorités françaises ont annoncé le départ du contingent au Burkina Faso, d’ici à 1 mois.

C’est dans ce contexte que Macky Sall, le chef d’état du Sénégal et président en exercice de l’Union Africaine (UA), s’est prononcé sur la situation entre les deux pays. Dans ses propos, il a émis une certaine réserve, affirmant qu’il ne pourrait répondre à la place des Burkinabés.

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« Cette question doit être posée au Burkina Faso ou à la France, ce n’est pas le Sénégal qui a à répondre à cette question. C’est un sujet difficile, une question complexe. Quand on parle de la France, on est ou bien pro-français ou anti-français. Je pense que les choses ne doivent pas être présentées de cette manière : « c’est oui ou c’est non ». Les gens doivent être capables d’évaluer les situations, des situations difficiles.

Moi, j’étais présent quand le Mali a appelé la France en 2013. Les Africains aussi ont répondu comme la France l’a fait à l’époque. Les situations évoluent et les crises changent. Le Mali a demandé à la France de quitter et aujourd’hui le Burkina le fait à son tour.

Nous devons observer pour comprendre et voir comment ces pays vont trouver des solutions à leurs problèmes essentiels qui concernent la lutte contre le terrorisme, que ce soit pour le Mali ou le Burkina Faso, ou tout autre pays de la région du Sahel. Mais je ne peux pas répondre à la place du Burkina Faso », a-t-il déclaré.

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Macky Sall a été aussi questionné sur la présupposée implication des Russes sur le territoire burkinabé. Ce qui devrait contribuer à évincer la France du pays. À cela, le président de l’UA a répondu comme suit :

« C’est vrai que l’Afrique est un espace de concurrence. Il existe des zones d’influence au Mali. Les forces de Wagner étaient présentes sur place et en ce moment, nous voyons le Burkina Faso dire qu’il n’a pas besoin des forces françaises ou n’en a plus besoin.

Est-ce que cela fournit matière à discussion ou relève d’une décision souveraine des autorités militaires du Burkina ? La situation n’est pas claire. Il s’agit d’une question de concurrence et de lutte d’influence entre différentes forces et ce n’est une surprise pour personne », a estimé Macky Sall avant de poursuivre en ses termes :

« L’essentiel, à ce que je vois, est que les acteurs concernés travaillent sur des modèles qui permettent de vaincre le terrorisme et d’assurer une indépendance par rapport à toutes les forces étrangères, quelles qu’elles soient. Que les Français parlent des Russes ou d’autre chose, c’est un dialogue sans importance.

À mon avis, ce dont l’Afrique a besoin, c’est d’avoir son indépendance et d’avoir des partenariats, car aucun pays ne peut se passer des autres », a conclu le chef de l’État sénégalais.

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